En juillet 2003, cinquante-six ans après la création du Festival d’Avignon par Jean Vilar, Hortense Archambault et Vincent Baudriller lui succédaient en tant que codirecteur·rices, en proclamant leur volonté de faire renaître sous des formes contemporaines l’utopie originelle du père fondateur. Prise de risques et exigence artistique, partage avec le plus grand nombre : tels étaient les mots d’ordre de celui qui, en 1967, alors qu’Avignon s’était installé comme un rendez-vous international majeur, n’hésitait pas à remettre en cause tous les acquis pour tenter de mieux s’ouvrir à l’avant-garde et à ses mots d’ordre révolutionnaires. Après la 67e édition du Festival, du 5 au 26 juillet 2013, les deux codirecteur·rices passeront le relais à Olivier Py. L’occasion pour Nicolas Klotz et Élisabeth Perceval, qui se définissent comme des cinéastes politiques, de revenir sur une décennie de scène, d’expérimentation et de débats à l’aune de l’utopie testamentaire de Jean Vilar.
Réalisateurs | Nicolas Klotz, Élisabeth Perceval |
Acteur | Daniela Persico |
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Élisabeth Perceval et Nicolas Klotz font appel à certain·es des metteur·euses en scène et acteur·rices les plus emblématiques du théâtre contemporain, parmi lesquels Simon McBurney, Thomas Ostermeier, Romeo Castellucci, Dieudonné Niangouna, Stanislas Nordey, Arthur Nauzyciel et Christophe Honoré. Les artistes ont ainsi dialogué avec les deux codirecteur·rices, les ministres de la Culture Frédéric Mitterrand et Aurélie Filipetti, et avec les spectateur·rices plus ou moins anonymes ou célèbres. La documentation de l'événement devient l'occasion de faire le point sur le théâtre contemporain et sa capacité à adhérer encore à l'utopie testamentaire de Jean Vilar. Au centre du film, cependant, ne se trouve pas la théorie des performances mais l'échange généré entre les artistes et le public, dans une alternance continue de mots qui passent de la narration d'un processus artistique à l'élaboration spectatorielle d'un nouveau sens. Presque un rêve éveillé sur le pouvoir de la performance en direct.
Daniela Persico
Programmatrice et critique
Élisabeth Perceval et Nicolas Klotz font appel à certain·es des metteur·euses en scène et acteur·rices les plus emblématiques du théâtre contemporain, parmi lesquels Simon McBurney, Thomas Ostermeier, Romeo Castellucci, Dieudonné Niangouna, Stanislas Nordey, Arthur Nauzyciel et Christophe Honoré. Les artistes ont ainsi dialogué avec les deux codirecteur·rices, les ministres de la Culture Frédéric Mitterrand et Aurélie Filipetti, et avec les spectateur·rices plus ou moins anonymes ou célèbres. La documentation de l'événement devient l'occasion de faire le point sur le théâtre contemporain et sa capacité à adhérer encore à l'utopie testamentaire de Jean Vilar. Au centre du film, cependant, ne se trouve pas la théorie des performances mais l'échange généré entre les artistes et le public, dans une alternance continue de mots qui passent de la narration d'un processus artistique à l'élaboration spectatorielle d'un nouveau sens. Presque un rêve éveillé sur le pouvoir de la performance en direct.
Daniela Persico
Programmatrice et critique
Français
Italien