Marc Isaacs fait la chronique des destinées des Londoniens de diverses classes sociales pendant la crise économique actuelle. Le film tourné à la City, la place financière, s’articule autour de quatre personnages principaux, du trader qui a perdu sa famille à cause de sa concentration compulsive sur les marchés financiers, jusqu’au balayeur de rue cherchant la paix intérieure dans une vie de spiritualité.
Réalisateur | Marc Isaacs |
Acteur | Jérémie Jorrand |
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Les films de Marc Isaacs donnent l'impression qu'il suffit de traverser la rue pour trouver des personnages palpitants... et pourtant tout à fait banals. Il semblerait plutôt que ce soit précisément l'art du cinéaste, ici : celui de la rencontre, celui de savoir cerner la force et la complicité que tel ou tel pourra apporter à un récit. On devine le questionnement premier d'Isaacs : les rues de la City de Londres sont remplies de gens qui paraissent sûrs d'eux parce qu'ils ont des costumes et des cravates. Cette assurance cache quelque chose. Mais les rues sont aussi peuplées de ceux qui entretiennent le joli décor : balayeur ou homme-sandwich. La grande beauté du geste du réalisateur consiste à aborder ses personnages de manière égale. Et, par ces rencontres, de découvrir pour chacun ses évidentes faiblesses, ses failles inévitables. Tourné à ras de bitume, le film parvient ainsi à s'élever très haut, avec un beau souffle, vers quelque chose comme... une humanité partagée.
Jérémie Jorrand
Responsable de l'éditorial et de la programmation de Tënk
Les films de Marc Isaacs donnent l'impression qu'il suffit de traverser la rue pour trouver des personnages palpitants... et pourtant tout à fait banals. Il semblerait plutôt que ce soit précisément l'art du cinéaste, ici : celui de la rencontre, celui de savoir cerner la force et la complicité que tel ou tel pourra apporter à un récit. On devine le questionnement premier d'Isaacs : les rues de la City de Londres sont remplies de gens qui paraissent sûrs d'eux parce qu'ils ont des costumes et des cravates. Cette assurance cache quelque chose. Mais les rues sont aussi peuplées de ceux qui entretiennent le joli décor : balayeur ou homme-sandwich. La grande beauté du geste du réalisateur consiste à aborder ses personnages de manière égale. Et, par ces rencontres, de découvrir pour chacun ses évidentes faiblesses, ses failles inévitables. Tourné à ras de bitume, le film parvient ainsi à s'élever très haut, avec un beau souffle, vers quelque chose comme... une humanité partagée.
Jérémie Jorrand
Responsable de l'éditorial et de la programmation de Tënk
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Anglais
Entretien avec le réalisateur