Un apprenti cinéaste rencontre une femme à Berlin et évoque un précédent voyage dans cette ville à la suite d’une grave maladie. De ce parcours intérieur émergent les moments et les visages qui l’ont aidé à revenir à la vie. Les images surgissent comme des bribes de souvenirs dans cette expérimentation intime tournée sur le vif en Super 8.
Réalisateur | Léo Guinet |
Acteur | Jimmy Deniziot |
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"Tu m’es apparue un jour sous les pommiers
en âge désormais de rouler tes cheveux
et je te revois ainsi, fleur parmi les fleurs
fleurs du peigne piqué devant ta frange.
Tu as tendu gentiment une main blanche
pour m’offrir la pomme que tu avais cueillie
et dans ce beau fruit rouge d’automne rouge pâle
mon premier amour a vu le jour, c’était toi.
[…]
Sous les arbres dans le verger aux pommiers
à notre passage s’est formé un sentier.
Qui de ses pas est l’auteur de ce souvenir ?
Amoureusement, sur cette question posée…"
("Premier amour", Tōson Shimazaki. Traduction de Claire Dodane)
Le ravissement d’un pommier en fleurs. Le retour au monde par l’amour. La forme changeante d’une ville. Les couleurs et les lumières des saisons, des heures, des visages.
Le film devient ainsi cet évanescent sentier sentimental, par le verger de la mémoire où deux personnes se sont connues.
Jimmy Deniziot
Pré-sélectionneur pour les États généraux
du film documentaire - Lussas
"Tu m’es apparue un jour sous les pommiers
en âge désormais de rouler tes cheveux
et je te revois ainsi, fleur parmi les fleurs
fleurs du peigne piqué devant ta frange.
Tu as tendu gentiment une main blanche
pour m’offrir la pomme que tu avais cueillie
et dans ce beau fruit rouge d’automne rouge pâle
mon premier amour a vu le jour, c’était toi.
[…]
Sous les arbres dans le verger aux pommiers
à notre passage s’est formé un sentier.
Qui de ses pas est l’auteur de ce souvenir ?
Amoureusement, sur cette question posée…"
("Premier amour", Tōson Shimazaki. Traduction de Claire Dodane)
Le ravissement d’un pommier en fleurs. Le retour au monde par l’amour. La forme changeante d’une ville. Les couleurs et les lumières des saisons, des heures, des visages.
Le film devient ainsi cet évanescent sentier sentimental, par le verger de la mémoire où deux personnes se sont connues.
Jimmy Deniziot
Pré-sélectionneur pour les États généraux
du film documentaire - Lussas
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