Le "nous" qui sert de titre au film désigne le peuple arménien et le génocide qu'il a subit. Pelechian utilise des prises de vue qu’il a lui-même tournées, qu'il monte avec des images d’archive. Les regards succèdent aux visages et le peuple arménien semble résister à toutes les blessures. _Nous_ souligne une volonté farouche de partage, de reconnaissance, et de paix universelle.
Réalisateur | Artavazd Pelechian |
Acteurs | Christophe Postic, Pascale Paulat |
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Artavazd Pelechian réalise cet admirable poème allégorique lors de son retour en Arménie en 1969. Toute sa conception du cinéma s’y révèle : refus du récit linéaire, des dialogues, et des repères chronologiques au profit d’une recherche formelle dont le montage ciselé est le cœur battant, arythmique et symphonique. La répétition de plans renforce la puissance émotionnelle des images, des sons, et de la musique, selon sa théorie du montage à distance. Plutôt que d’assembler deux scènes, deux plans qui feraient sens naturellement, il les sépare et insère d’autres éléments s’ajoutant ainsi à leur pouvoir signifiant. Un Nous proprement saisissant prend forme.
Pascale Paulat et Christophe Postic
Co-directeurs artistiques du festival
des États généraux du documentaire à Lussas
Artavazd Pelechian réalise cet admirable poème allégorique lors de son retour en Arménie en 1969. Toute sa conception du cinéma s’y révèle : refus du récit linéaire, des dialogues, et des repères chronologiques au profit d’une recherche formelle dont le montage ciselé est le cœur battant, arythmique et symphonique. La répétition de plans renforce la puissance émotionnelle des images, des sons, et de la musique, selon sa théorie du montage à distance. Plutôt que d’assembler deux scènes, deux plans qui feraient sens naturellement, il les sépare et insère d’autres éléments s’ajoutant ainsi à leur pouvoir signifiant. Un Nous proprement saisissant prend forme.
Pascale Paulat et Christophe Postic
Co-directeurs artistiques du festival
des États généraux du documentaire à Lussas