Richland, petite ville de l'État de Washington où fut fabriqué le plutonium utilisé lors du bombardement de Nagasaki, est fière de son héritage et fière de la bombe atomique qu'elle a contribué à créer. Peu importent les scandales environnementaux et sanitaires. Portrait d'une communauté dont l’identité toute entière est inextricablement liée à l’histoire du nucléaire.
Réalisateur | Irene Lusztig |
Acteur | le Festival International Jean Rouch |
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À Richland, USA, les rues sont nommées « Nucléaire », « Proton », et le lycée a pour emblème un champignon nucléaire. « Proud of the Cloud » est le motto de certains habitants. Sur ce territoire amérindien confisqué par l’État, une communauté ouvrière principalement blanche a été installée, dès 1943, pour produire du plutonium, celui de la bombe larguée sur Nagasaki.
Pour raconter cette histoire complexe et violente, Irene Lusztig construit un récit polyphonique qui offre de multiples perspectives : rencontres avec les habitants, avec la communauté amérindienne, avec la petite-fille d'une survivante de la bombe, avec des archéologues, tandis qu'archives filmées, chansons et poèmes tissent aussi l'histoire de ce territoire.
Parce qu'Irene Lusztig aime écouter ses personnages et comprendre avec eux, elle crée un espace d’écoute qui laisse advenir une parole subtile, où l'insouciance se mêle à la douleur, où la résilience s'exprime souvent en chanson. Un espace pour tenter d'imaginer l’avenir de ce lieu et pour construire la mémoire d’une utopie nucléaire dont les conséquences humaines et environnementales sont incommensurables.
Barberine Feinberg
Programmatrice, Festival international Jean Rouch
À Richland, USA, les rues sont nommées « Nucléaire », « Proton », et le lycée a pour emblème un champignon nucléaire. « Proud of the Cloud » est le motto de certains habitants. Sur ce territoire amérindien confisqué par l’État, une communauté ouvrière principalement blanche a été installée, dès 1943, pour produire du plutonium, celui de la bombe larguée sur Nagasaki.
Pour raconter cette histoire complexe et violente, Irene Lusztig construit un récit polyphonique qui offre de multiples perspectives : rencontres avec les habitants, avec la communauté amérindienne, avec la petite-fille d'une survivante de la bombe, avec des archéologues, tandis qu'archives filmées, chansons et poèmes tissent aussi l'histoire de ce territoire.
Parce qu'Irene Lusztig aime écouter ses personnages et comprendre avec eux, elle crée un espace d’écoute qui laisse advenir une parole subtile, où l'insouciance se mêle à la douleur, où la résilience s'exprime souvent en chanson. Un espace pour tenter d'imaginer l’avenir de ce lieu et pour construire la mémoire d’une utopie nucléaire dont les conséquences humaines et environnementales sont incommensurables.
Barberine Feinberg
Programmatrice, Festival international Jean Rouch
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