« Quelques cabanes construites à flanc de colline en marge de la société et sans les hommes. Un lieu refuge, de transformation collective et féministe. Depuis cette lisière, aux côtés de celles qui la construisent, j’interroge ma place dans la nature et la société, dans mon couple, la liberté de mon corps et d’avoir un enfant. » (Éva Tourrent)
Réalisateur | Éva Tourrent |
Acteur | le Festival International Jean Rouch |
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Comment construire de nouveaux imaginaires ? Avec quels outils, quels ancrages, vers quels paysages ? Le film d’Éva Tourrent apparait comme un phare autour duquel nous pourrions toutes et tous nous réunir pour tenter de penser ensemble les transformations des désirs féminins à l’œuvre. La terre ici est une terre de femmes. Au milieu des arbres, sous le soleil, certains corps dénudés se révèlent loin des regards des hommes, se découvrant en marge des injonctions sociales. Sur cette terre s’incarnent plusieurs courants féministes, plusieurs générations et divers choix de sexualités. La liberté est palpable, tout comme les vertiges qu’elle peut provoquer.
Ces femmes bâtissent elles-mêmes les cabanes qui les abritent : leurs mains scient, clouent, leurs pieds tassent la terre. La réalisatrice est avec elles. De ces images de reconstructions émerge sa voix douce, introspective ; elle partage avec nous son histoire intime de façon infiniment délicate. Le regard profond et exigeant qu’elle pose sur ses propres désirs permet alors d’éclairer les nôtres.
Hélène Ricome
Réalisatrice, artiste associée au CéSor (CNRS/EHESS)
Comment construire de nouveaux imaginaires ? Avec quels outils, quels ancrages, vers quels paysages ? Le film d’Éva Tourrent apparait comme un phare autour duquel nous pourrions toutes et tous nous réunir pour tenter de penser ensemble les transformations des désirs féminins à l’œuvre. La terre ici est une terre de femmes. Au milieu des arbres, sous le soleil, certains corps dénudés se révèlent loin des regards des hommes, se découvrant en marge des injonctions sociales. Sur cette terre s’incarnent plusieurs courants féministes, plusieurs générations et divers choix de sexualités. La liberté est palpable, tout comme les vertiges qu’elle peut provoquer.
Ces femmes bâtissent elles-mêmes les cabanes qui les abritent : leurs mains scient, clouent, leurs pieds tassent la terre. La réalisatrice est avec elles. De ces images de reconstructions émerge sa voix douce, introspective ; elle partage avec nous son histoire intime de façon infiniment délicate. Le regard profond et exigeant qu’elle pose sur ses propres désirs permet alors d’éclairer les nôtres.
Hélène Ricome
Réalisatrice, artiste associée au CéSor (CNRS/EHESS)
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