Années 1970, dans une Amérique dystopique. Les États-Unis sont en guerre contre le Mexique. À New-York, un groupe de révolutionnaires clandestins se mobilise contre le régime fasciste et répressif. Après que l'un des leurs a été torturé par les agents du gouvernement, les radicaux décident de passer à l'action.
Réalisateur | Robert Kramer |
Acteur | Pablo Pillaud-Vivien |
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Un thriller d’anticipation, tout à la fois manifeste et brûlot politique, film de guerre et film de genre, documentaire et œuvre de fiction : telle est l’ambition impossible d’"Ice" de Robert Kramer. Pour son premier long métrage, le réalisateur s’attaque, de front, aux mythes et aux contre-mythes américains, en décrivant, avec rudesse et violence, la puissance ambivalente de révolutionnaires des années 60. Ambivalente parce que si la beauté parfois glauque de leur résistance plus ou moins organisée relève souvent du magique, ses impasses et ses errements douloureux sont autant d’arguments pour justifier l’esthétique expérimentale de Kramer. Usant d’un mode de vérité fictionnelle qui place le film aux confluents de l'expérience du réel et de son dépassement, "Ice" rappelle que l’histoire, celle de l’art comme celle des événements, n’est jamais vraiment écrite à l’avance, mais surtout, qu’elle n’a jamais qu’une seule saveur.
Pablo Pillaud-Vivien
Journaliste, responsable éditorial de Regards.fr
Un thriller d’anticipation, tout à la fois manifeste et brûlot politique, film de guerre et film de genre, documentaire et œuvre de fiction : telle est l’ambition impossible d’"Ice" de Robert Kramer. Pour son premier long métrage, le réalisateur s’attaque, de front, aux mythes et aux contre-mythes américains, en décrivant, avec rudesse et violence, la puissance ambivalente de révolutionnaires des années 60. Ambivalente parce que si la beauté parfois glauque de leur résistance plus ou moins organisée relève souvent du magique, ses impasses et ses errements douloureux sont autant d’arguments pour justifier l’esthétique expérimentale de Kramer. Usant d’un mode de vérité fictionnelle qui place le film aux confluents de l'expérience du réel et de son dépassement, "Ice" rappelle que l’histoire, celle de l’art comme celle des événements, n’est jamais vraiment écrite à l’avance, mais surtout, qu’elle n’a jamais qu’une seule saveur.
Pablo Pillaud-Vivien
Journaliste, responsable éditorial de Regards.fr