Né à la fin du 19e siècle, dans un pays de ciel et d’eau où les hommes ont tous rêvé de capturer le vent, un cinéaste décide de partir à sa recherche en Chine, mieux même, le filmer. Il a traversé le 20e siècle, poussé par le "Vent de l’Histoire". Il a survécu à toutes les guerres qu’il a filmées, il a vu ses amis mourir pour leurs idées, les peuples se soulever, les chefs révolutionnaires devenir despotes. Plus d’une fois, le Vent l’a plaqué au mur. À 90 ans, c’est d’un autre vent qu’il s’agit. La poursuite de l’impossible ? Un ultime défi ? Ou simplement le chemin qu’il doit suivre, qui s’impose à lui, plus que tout. Par quelle suite de détours va-t-il y parvenir ? Que lui réserve le vent ? Et la Chine ? Cette Chine mythique, inattendue, inconnue ?
Réalisateur | Joris Ivens |
Acteur | Jean-Marie Barbe |
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Voir ce film avec nos yeux d'aujourd'hui, c’est constater qu’il garde des moments magiques, alors que certaines séquences ont moins bien résisté au temps. "Une histoire de vent" garde néanmoins une valeur iconique. Valeur probablement sublimée par la figure même de Ivens, mais aussi par les différentes strates du film : celle d’un cinéma qui emprunte à la fiction comme au documentaire, celle d’un autoportrait où le réalisateur intègre le processus de fabrication du film au film lui-même. Il mêle l'éloge de la Chine éternelle (au risque d’être parfois dans la carte postale) à la critique d’une Chine où tout s’achète, une Chine qui s’était déjà ouverte au marché. Finalement pour développer une métaphore qui tient lieu de scénario : la recherche de l’air, du vent, du souffle de vie.
Jean-Marie Barbe
Producteur, coordinateur éditorial de Tënk
et co-fondateur des États généraux du film documentaire de Lussas
Voir ce film avec nos yeux d'aujourd'hui, c’est constater qu’il garde des moments magiques, alors que certaines séquences ont moins bien résisté au temps. "Une histoire de vent" garde néanmoins une valeur iconique. Valeur probablement sublimée par la figure même de Ivens, mais aussi par les différentes strates du film : celle d’un cinéma qui emprunte à la fiction comme au documentaire, celle d’un autoportrait où le réalisateur intègre le processus de fabrication du film au film lui-même. Il mêle l'éloge de la Chine éternelle (au risque d’être parfois dans la carte postale) à la critique d’une Chine où tout s’achète, une Chine qui s’était déjà ouverte au marché. Finalement pour développer une métaphore qui tient lieu de scénario : la recherche de l’air, du vent, du souffle de vie.
Jean-Marie Barbe
Producteur, coordinateur éditorial de Tënk
et co-fondateur des États généraux du film documentaire de Lussas