Automne 1990. Madrid. Le peintre Antonio López commence un nouveau tableau dans le jardin de sa maison. Il choisit un thème qu’il a maintes fois traité par le passé, la maturation de l’arbre fruitier, et s’intéresse à un cognassier qu’il a lui-même planté. Néanmoins, le peintre pousse sa réflexion et tente, pour la première fois, de représenter également la lumière du soleil…
Réalisateur | Víctor Erice |
Acteur | Jean-Marie Barbe |
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Nous avons rencontré l’œuvre de Víctor Erice en 1995 en même temps que nous célébrions l’intégrale de Kiarostami aux États Généraux du film documentaire de la même année à Lussas. Et surprise, en 2008, sous l’impulsion d'Alain Bergala a eu lieu une exposition-installation à Beaubourg à Paris, où les deux maîtres dialoguaient à travers leurs œuvres et leur correspondance-vidéo.
L’enchantement que fût la découverte de ce film, "Le Songe de la lumière", est probablement lié à plusieurs facteurs. L’idée de tenter de filmer le temps y est totalement accomplie et, avec elle, son cortège de puissance : la finitude, la fonction de l’art, la contemplation du temps naturel, le cinéma comme mémoire, pour qui sait attendre. Probablement un des films les plus inoubliables sur l’acte de création.
Jean-Marie Barbe
Producteur, coordinateur éditorial de Tënk
et co-fondateur des États généraux du film documentaire de Lussas
Nous avons rencontré l’œuvre de Víctor Erice en 1995 en même temps que nous célébrions l’intégrale de Kiarostami aux États Généraux du film documentaire de la même année à Lussas. Et surprise, en 2008, sous l’impulsion d'Alain Bergala a eu lieu une exposition-installation à Beaubourg à Paris, où les deux maîtres dialoguaient à travers leurs œuvres et leur correspondance-vidéo.
L’enchantement que fût la découverte de ce film, "Le Songe de la lumière", est probablement lié à plusieurs facteurs. L’idée de tenter de filmer le temps y est totalement accomplie et, avec elle, son cortège de puissance : la finitude, la fonction de l’art, la contemplation du temps naturel, le cinéma comme mémoire, pour qui sait attendre. Probablement un des films les plus inoubliables sur l’acte de création.
Jean-Marie Barbe
Producteur, coordinateur éditorial de Tënk
et co-fondateur des États généraux du film documentaire de Lussas