Dans le Téhéran de Khomeiny, mystérieux et oppressant, dans le tumulte de l’Histoire, des êtres de pâte et de sang luttent comme bien d’autres pour l’amour et la liberté. Du frémissement de la pâte modelée, surgit la plus incroyable des histoires mêlant l’amour et la révolution : en France, à la fin des années 70, Alain rencontre Jasmine, une iranienne ; elle change le cours de sa vie.
Réalisateur | Alain Ughetto |
Acteur | Jean-Marie Barbe |
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L’un des talents d’Alain Ughetto est de faire le pari que les différentes textures des images d’archives (pellicule, vidéo…) vont pouvoir se fondre avec la pâte à modeler. Il raisonne ainsi en plasticien : la matière fait lien, la texture des images comme des voix donne corps au film et en amplifie le sens. Il est vrai que les cinéastes travaillent désormais avec un demi-siècle d’images, un fleuve incessant et grandissant de films de toutes textures et de toute nature. La réappropriation et le détournement de toutes cette matière offrent de nouveaux possibles qui documentent l’époque. Entre les mains des cinéastes, ils donnent au documentaire une amplitude qu’il n’avait probablement jamais eu. Ce métissage avec l'animation mais aussi avec des images d’actualité, des archives papier, sonores ou des films de famille est un des mouvements marquants de la décennie. "Jasmine" en est l’exemple accompli.
Jean-Marie Barbe
Producteur, coordinateur éditorial de Tënk
et co-fondateur des États généraux du film documentaire de Lussas
L’un des talents d’Alain Ughetto est de faire le pari que les différentes textures des images d’archives (pellicule, vidéo…) vont pouvoir se fondre avec la pâte à modeler. Il raisonne ainsi en plasticien : la matière fait lien, la texture des images comme des voix donne corps au film et en amplifie le sens. Il est vrai que les cinéastes travaillent désormais avec un demi-siècle d’images, un fleuve incessant et grandissant de films de toutes textures et de toute nature. La réappropriation et le détournement de toutes cette matière offrent de nouveaux possibles qui documentent l’époque. Entre les mains des cinéastes, ils donnent au documentaire une amplitude qu’il n’avait probablement jamais eu. Ce métissage avec l'animation mais aussi avec des images d’actualité, des archives papier, sonores ou des films de famille est un des mouvements marquants de la décennie. "Jasmine" en est l’exemple accompli.
Jean-Marie Barbe
Producteur, coordinateur éditorial de Tënk
et co-fondateur des États généraux du film documentaire de Lussas