En Sibérie, Yulia et Katia ont été transférées de l’orphelinat à l’internat neuropsychiatrique et ont été privées de tous leurs droits de citoyennes : pas de liberté, pas de travail, pas de famille. Ensemble, elles entament un combat pour que l’État leur restitue leurs droits et rende possible leur émancipation. Entre espoirs et déceptions, _Manuel de libération_ est le récit de ce chemin vers la liberté.
Réalisateur | Alexander Kuznetsov |
Acteur | Marianne Bressy |
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Il y a le temps judiciaire et le temps médical, figures d’un régime autoritaire, froid, sévère, inhumain. Ce temps n’apporte que frustrations et injustices jusqu’à l’écœurement et la colère. En réponse il y a l’espace de l’institut, qui grâce au directeur devient non plus un lieu d’incarcération et de folie, mais une communauté où rêver, grandir, et résister.
Entre les deux, la caméra attentive et intimiste du réalisateur, gros plans sur les visages, proximité des corps, n’en est pas moins pleine de délicatesse et de retenue quand l’émotion submerge ses personnages. Cette quête de liberté et d’amour racontée ici en six ans de tournage, commence en fait dès 2010 avec un premier film, Territoire de l’amour. De ce lieu qui l’obsède, s’il transmet l’humanité et la douceur c’est pour mieux alerter. Dans un état despotique le statut du vivant, s'il parait déficient, est encore celui du sous-homme.
Marianne Bressy
Directrice artistique d'Images de Justice - Réalisatrice
Il y a le temps judiciaire et le temps médical, figures d’un régime autoritaire, froid, sévère, inhumain. Ce temps n’apporte que frustrations et injustices jusqu’à l’écœurement et la colère. En réponse il y a l’espace de l’institut, qui grâce au directeur devient non plus un lieu d’incarcération et de folie, mais une communauté où rêver, grandir, et résister.
Entre les deux, la caméra attentive et intimiste du réalisateur, gros plans sur les visages, proximité des corps, n’en est pas moins pleine de délicatesse et de retenue quand l’émotion submerge ses personnages. Cette quête de liberté et d’amour racontée ici en six ans de tournage, commence en fait dès 2010 avec un premier film, Territoire de l’amour. De ce lieu qui l’obsède, s’il transmet l’humanité et la douceur c’est pour mieux alerter. Dans un état despotique le statut du vivant, s'il parait déficient, est encore celui du sous-homme.
Marianne Bressy
Directrice artistique d'Images de Justice - Réalisatrice