Une inspectrice sanitaire cubaine a la tâche ingrate de contrôler les infractions au règlement d’hygiène de l’île, causant la prolifération des moustiques. Seule contre les insectes, l’insalubrité des lieux et la paresse de ses concitoyens, la femme se met à l’œuvre...
Réalisateur | Aldemar Matías |
Acteur | Marianne Bressy |
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On pourrait croire qu’il s’agit là d’un film d’anticipation des années 50, ou de la parodie burlesque d’un monde kafkaïen. Pourtant au départ tout est sérieux et grave. On parle d’épidémie, de maladies, de morts. Ce n’est pas une fiction ! Pourtant le réalisateur nous embarque, caméra presque invisible, dans l’intimité d’un monde délirant. Les représentants de la Santé Publique sont sommés de partir à la guerre, contre un ennemi sanguinaire : le moustique. Dans cette chasse au dahu, ces soldats municipaux utilisent des armes de destruction massive : les pipettes en verre de nos cours de physique ou d’antiques canons à fumigation, au moteur de pétrolette. De retour de campagnes ils seront contrôlés, eux aussi, dans les cris et la délation de leurs propres collègues, puis noyés, littéralement, sous la paperasse. L’enchainement de scènes ubuesques font de ce film un régal loufoque qui rappelle "Brazil". Lorsque soudain on se souvient que cet absurde-là appartient à notre monde réel.
Marianne Bressy
Directrice artistique d'Images de Justice - Réalisatrice
On pourrait croire qu’il s’agit là d’un film d’anticipation des années 50, ou de la parodie burlesque d’un monde kafkaïen. Pourtant au départ tout est sérieux et grave. On parle d’épidémie, de maladies, de morts. Ce n’est pas une fiction ! Pourtant le réalisateur nous embarque, caméra presque invisible, dans l’intimité d’un monde délirant. Les représentants de la Santé Publique sont sommés de partir à la guerre, contre un ennemi sanguinaire : le moustique. Dans cette chasse au dahu, ces soldats municipaux utilisent des armes de destruction massive : les pipettes en verre de nos cours de physique ou d’antiques canons à fumigation, au moteur de pétrolette. De retour de campagnes ils seront contrôlés, eux aussi, dans les cris et la délation de leurs propres collègues, puis noyés, littéralement, sous la paperasse. L’enchainement de scènes ubuesques font de ce film un régal loufoque qui rappelle "Brazil". Lorsque soudain on se souvient que cet absurde-là appartient à notre monde réel.
Marianne Bressy
Directrice artistique d'Images de Justice - Réalisatrice
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