Entre septembre 2020 et juin 2021, en pleine crise pandémique, un cinéaste et un chorégraphe vont à la rencontre d’un groupe de dix-sept adolescents dans un collège du Var. Du haut de leurs quatorze ans, comment ces jeunes perçoivent le monde d’aujourd’hui et quel futur imaginent-ils ? Face caméra, ils et elles se racontent librement. À cet âge, comment rêve-t-on lorsqu’on a perdu le droit de se toucher, de se voir sans masque, de s’aimer sans retenue ?
Réalisateurs | Pascal Catheland, Arthur Perole |
Acteur | l'équipe éditoriale de Tënk |
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Le cinéma de l'écoute, le cinéma de la parole, il peut aussi se faire avec des couleurs vives et un beat assumé.
Rêves est une merveille de mots collectés de la plus simple manière : avec un micro, une caméra et de l'attention. Pas que des mots : des visages aussi, qui rapidement se débarrassent des masques qu'ils ont dû porter pendant tout ce temps de Covid. Mais du Covid on s'en fiche. En fait on s'en fiche. C'est comme si, vous savez, quand on est très fatigué, les mots sortent plus facilement, plus directement, avec une émotion franche. Le Covid, pour ces jeunes gens qui s'expriment, c'est un peu comme cette fatigue : masque enfin ôté, ça parle. Il y a des inquiétudes et des réseaux, il y a des rêves et des avenirs incertains. Et puis il y a des fulgurances poétiques portées par la danse qui peu à peu s'impose dans le film, épisode après épisode. Parce que les corps mine de rien existent toujours et veulent bouger et bougent, et bougent.
Jérémie Jorrand
Responsable de l'éditorial et de la programmation de Tënk
Le cinéma de l'écoute, le cinéma de la parole, il peut aussi se faire avec des couleurs vives et un beat assumé.
Rêves est une merveille de mots collectés de la plus simple manière : avec un micro, une caméra et de l'attention. Pas que des mots : des visages aussi, qui rapidement se débarrassent des masques qu'ils ont dû porter pendant tout ce temps de Covid. Mais du Covid on s'en fiche. En fait on s'en fiche. C'est comme si, vous savez, quand on est très fatigué, les mots sortent plus facilement, plus directement, avec une émotion franche. Le Covid, pour ces jeunes gens qui s'expriment, c'est un peu comme cette fatigue : masque enfin ôté, ça parle. Il y a des inquiétudes et des réseaux, il y a des rêves et des avenirs incertains. Et puis il y a des fulgurances poétiques portées par la danse qui peu à peu s'impose dans le film, épisode après épisode. Parce que les corps mine de rien existent toujours et veulent bouger et bougent, et bougent.
Jérémie Jorrand
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