L'artiste britannique Jeremy Deller retrace l'histoire sociale du Royaume-Uni entre 1985 et 1993, à travers le prisme de l'Acid house et du mouvement Rave. Dans un dispositif documentaire inédit, il fait défiler des archives extraordinaires et interroge le monde contemporain. (Avec l'aimable autorisation de l'artiste ; The Modern Institute/Toby Webster LTD, Glasgow ; Art : Concept, Paris)
Réalisateur | Jeremy Deller |
Acteur | Benoît Hické |
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Tout au long de sa carrière, Jeremy Deller s’est attaché à questionner l’histoire populaire du Royaume Uni. Il a vécu de l’intérieur l'explosion de l'Acid House et des raves. Ce mouvement est né au milieu des années 80, en réaction à la politique conservatrice du gouvernement Thatcher. Celle-ci culmine à l’été 1989, qu’on associe au second Summer of Love : des milliers de fêtes sauvages s’abattent dans les campagnes et dans les périphéries des grandes villes. Au menu, MDMA, ecstasy, techno transe, hordes de teufeurs. Il n’en fallait pas plus pour que Thatcher rentre en guerre contre la jeunesse de son pays. C’est cette histoire de combats que Deller examine dans ce film au dispositif surprenant : il joue au professeur, s’adresse à une salle de classe en illustrant ses propos d’archives rares qui revisitent la première puis la seconde vague Acid House et enfin sa répression brutale. Il démontre son goût pour l’histoire des luttes sociales et artistiques, entrelacées. Loin de poser en archiviste, il s’attache à transmettre la lutte d’une génération à une autre. Une histoire incomplète qui ne demande qu’à être poursuivie.
Benoît Hické
Programmateur et enseignant
Tout au long de sa carrière, Jeremy Deller s’est attaché à questionner l’histoire populaire du Royaume Uni. Il a vécu de l’intérieur l'explosion de l'Acid House et des raves. Ce mouvement est né au milieu des années 80, en réaction à la politique conservatrice du gouvernement Thatcher. Celle-ci culmine à l’été 1989, qu’on associe au second Summer of Love : des milliers de fêtes sauvages s’abattent dans les campagnes et dans les périphéries des grandes villes. Au menu, MDMA, ecstasy, techno transe, hordes de teufeurs. Il n’en fallait pas plus pour que Thatcher rentre en guerre contre la jeunesse de son pays. C’est cette histoire de combats que Deller examine dans ce film au dispositif surprenant : il joue au professeur, s’adresse à une salle de classe en illustrant ses propos d’archives rares qui revisitent la première puis la seconde vague Acid House et enfin sa répression brutale. Il démontre son goût pour l’histoire des luttes sociales et artistiques, entrelacées. Loin de poser en archiviste, il s’attache à transmettre la lutte d’une génération à une autre. Une histoire incomplète qui ne demande qu’à être poursuivie.
Benoît Hické
Programmateur et enseignant
Français
Anglais