La réalisatrice Carmen Castillo a survécu à son compagnon, Miguel Enriquez, chef de la Résistance contre la dictature de Pinochet, mort au combat, rue Santa Fé, dans les faubourgs de Santiago du Chili, le 5 octobre 1974. Un récit est tendu par une interrogation : tous ces actes de résistance valaient-ils la peine ? Miguel est-il mort pour rien ? Au fil des rencontres avec les habitants de la rue Santa Fé, la famille, les amis, leurs vies, leurs visages, Carmen Castillo parcourt un chemin, qui va de la clandestinité à l’exil, des jours lumineux d’Allende aux longues années sombres de la dictature, avec tous ceux qui ont combattu et ceux qui résistent encore aujourd’hui. Se tissent l´histoire d’une génération de révolutionnaires et celle d’un pays divisé. La quête du sens de ces vies engagées nous conduira dans les sous-sols d’un pays amnésique où les morts ne sont pourtant pas morts et où les jeunes inventent, une nouvelle fois, un rêve.
Réalisateur | Carmen Castillo |
Acteur | Vladimir Léon |
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Faut-il faire un film amoureux pour bien parler de la révolution ? Carmen Castillo semble répondre par l’affirmative dans ce récit intime et délicat, sous-titré : "de défaite en défaite jusqu’à la victoire finale"… La citation de Mao, sous le ciel sombre de la junte chilienne, se charge d’un romantisme désespéré. La réalisatrice vient et revient rue Santa Fé où l’homme qu’elle aimait est mort sous les balles. Les militants, les parents, les témoins racontent. Leur idéalisme ou leur innocence, saisis avec simplicité, semblent soudain terriblement impuissants face à la dictature de fer. Ce sont pourtant eux qui nous éclairent. Tout comme ce film, qui collecte modestement les éclats d’un rêve émancipateur, en propage la lumière intacte.
Vladimir Léon
Réalisateur, producteur
Faut-il faire un film amoureux pour bien parler de la révolution ? Carmen Castillo semble répondre par l’affirmative dans ce récit intime et délicat, sous-titré : "de défaite en défaite jusqu’à la victoire finale"… La citation de Mao, sous le ciel sombre de la junte chilienne, se charge d’un romantisme désespéré. La réalisatrice vient et revient rue Santa Fé où l’homme qu’elle aimait est mort sous les balles. Les militants, les parents, les témoins racontent. Leur idéalisme ou leur innocence, saisis avec simplicité, semblent soudain terriblement impuissants face à la dictature de fer. Ce sont pourtant eux qui nous éclairent. Tout comme ce film, qui collecte modestement les éclats d’un rêve émancipateur, en propage la lumière intacte.
Vladimir Léon
Réalisateur, producteur