_L’Hypothèse démocratique – Une histoire basque_ propose pour la première fois le récit de la sortie politique du dernier et plus vieux conflit armé d’Europe occidentale. Acteurs, victimes et négociateurs de la paix nous plongent dans l’histoire d’un peuple qui, face aux violences à l’œuvre, a su inventer une nouvelle voie et agir sur sa propre destinée.
Réalisateur | Thomas Lacoste |
Acteur | l'équipe éditoriale de Tënk |
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Si Thomas Lacoste choisit une forme ultra classique, alternance d’interviews face caméra et d’images d’archives, déroulement chronologique de 2h20, L’Hypothèse démocratique dévoile moins le combat en son entier que les paradoxes qui le traversent. La lutte d’ETA, le réalisateur la fait sienne, sans parole contradictoire. Il se concentre sur les contradictions de l’histoire et l’ambiguïté de ses acteurs. Celle d’un Franco vieillissant et presque pusillanime qui commue en peines de prison, sous la pression internationale, les condamnations à mort prononcées à Burgos lors du procès parodique de militants d’ETA. Le dictateur meurt en 1975 pour laisser place à une ère démocratique, notamment sous pavillon socialiste. C’est pendant cette période que la lutte armée est la plus active pour ETA. Paradoxe encore. Le plus récent est aussi le plus amer. Le désarmement du mouvement en 2017 n’ouvre aucune négociation politique avec les gouvernements français et espagnols. ETA se dissout unilatéralement en 2018. En Espagne, en France, la répression continue plutôt que le dialogue.
Frédéric Blacher
Responsable du développement commercial de Tënk
Si Thomas Lacoste choisit une forme ultra classique, alternance d’interviews face caméra et d’images d’archives, déroulement chronologique de 2h20, L’Hypothèse démocratique dévoile moins le combat en son entier que les paradoxes qui le traversent. La lutte d’ETA, le réalisateur la fait sienne, sans parole contradictoire. Il se concentre sur les contradictions de l’histoire et l’ambiguïté de ses acteurs. Celle d’un Franco vieillissant et presque pusillanime qui commue en peines de prison, sous la pression internationale, les condamnations à mort prononcées à Burgos lors du procès parodique de militants d’ETA. Le dictateur meurt en 1975 pour laisser place à une ère démocratique, notamment sous pavillon socialiste. C’est pendant cette période que la lutte armée est la plus active pour ETA. Paradoxe encore. Le plus récent est aussi le plus amer. Le désarmement du mouvement en 2017 n’ouvre aucune négociation politique avec les gouvernements français et espagnols. ETA se dissout unilatéralement en 2018. En Espagne, en France, la répression continue plutôt que le dialogue.
Frédéric Blacher
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