En décembre 1995 débute l'un des plus violents combats pour la justice sociale de l'histoire contemporaine française. Un millier de mineurs descendent dans les rues dans une lutte sans merci contre le gouvernement pour conserver leurs droits. Vingt ans plus tard, la désindustrialisation couplée à une muséification éclair de leur histoire voudrait avoir amputé le peuple de son sens de la lutte. "Grève ou crève" est composé de vidéos d'archives exclusives de cette époque, filmées au cœur des grèves, et d'images des habitants actuels de la ville. Le film dépeint le portrait de deux générations qui se battent corps et âme et pour lesquelles le combat n'a jamais cessé, malgré les apparences.
Réalisateur | Jonathan Rescigno |
Acteurs | Jean-Marie Barbe, Jean-Marie Barbe |
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Ce film de Jonathan Rescigno, c’est la mise en lumière de la puissance des colères sociales. Il n’est pas si fréquent que la dimension poétique de la colère et de la révolte contre l’injustice sociale soit aussi présente dans un film documentaire. Ce qui marque dans "Grève ou crève" c’est le mélange réussi des temps et des situations. C’est le travail sonore sur le silence des lieux après la bataille, c’est la fumée des lacrymos qui habillent l’espace et qui permet de glisser d’un temps à un autre et de tisser des liens d’évidence entre les séquences.
C'est un film à hauteur d’hommes et de femmes. Un éloge de la lutte porté haut, au-delà du titre, par les récits des témoins de l’histoire racontant la difficulté de se battre contre l’humiliation. Un très beau portrait de la dignité.
Jean-Marie Barbe
Producteur, co-fondateur des États généraux du film documentaire de Lussas
Ce film de Jonathan Rescigno, c’est la mise en lumière de la puissance des colères sociales. Il n’est pas si fréquent que la dimension poétique de la colère et de la révolte contre l’injustice sociale soit aussi présente dans un film documentaire. Ce qui marque dans "Grève ou crève" c’est le mélange réussi des temps et des situations. C’est le travail sonore sur le silence des lieux après la bataille, c’est la fumée des lacrymos qui habillent l’espace et qui permet de glisser d’un temps à un autre et de tisser des liens d’évidence entre les séquences.
C'est un film à hauteur d’hommes et de femmes. Un éloge de la lutte porté haut, au-delà du titre, par les récits des témoins de l’histoire racontant la difficulté de se battre contre l’humiliation. Un très beau portrait de la dignité.
Jean-Marie Barbe
Producteur, co-fondateur des États généraux du film documentaire de Lussas
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