Ce documentaire franc (et souvent dérangeant) se compose d’interviews avec sept hommes de grades variés, portant sur les atrocités qu’ils ont commises (ou ordonnées) durant la guerre civile du Liberia. Le film interroge la nature de la violence moderne et une conception essentialiste de la guerre.
Réalisateurs | Federico Lodoli, Carlo Gabriele Tribbioli |
Acteur | Claudia Maci |
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Dans leur œuvre tournée au Liberia, Tribbioli et Lodoli confient le récit de la guerre à sept personnages : sept combattants décrivent des atrocités sans colère ni compassion, témoignant de la façon dont la survie dans un conflit ne passe pas par les sentiments et ne connaît pas le remords. La tentative de maintenir la bonne distance et l'absence de jugement de la part des deux réalisateurs se reflètent dans les gros plans sur les visages des personnages interviewés, qui permettent de s'abstraire de leurs histoires personnelles, de s'éloigner du contexte et de contribuer à rendre la condition humaine universelle en étudiant l'archétype de la guerre comme partie intégrante de la nature humaine. Ce "Pólemos" (démon de la guerre) cité par Héraclite dans son Fragment 53 comme le "père de toutes choses" montre comment tout ce qui existe s'affirme dans la réalité par une guerre continue et atroce.
Claudia Maci
Directrice de l’organisation du Festival dei Popoli
Dans leur œuvre tournée au Liberia, Tribbioli et Lodoli confient le récit de la guerre à sept personnages : sept combattants décrivent des atrocités sans colère ni compassion, témoignant de la façon dont la survie dans un conflit ne passe pas par les sentiments et ne connaît pas le remords. La tentative de maintenir la bonne distance et l'absence de jugement de la part des deux réalisateurs se reflètent dans les gros plans sur les visages des personnages interviewés, qui permettent de s'abstraire de leurs histoires personnelles, de s'éloigner du contexte et de contribuer à rendre la condition humaine universelle en étudiant l'archétype de la guerre comme partie intégrante de la nature humaine. Ce "Pólemos" (démon de la guerre) cité par Héraclite dans son Fragment 53 comme le "père de toutes choses" montre comment tout ce qui existe s'affirme dans la réalité par une guerre continue et atroce.
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