D’avril à juillet 1994, au Rwanda, quelques Hutu résistent à la terreur génocidaire et décident d’accueillir et de sauver des Tutsi. Quinze ans plus tard, malgré des tentatives symboliques de reconnaissance, ils sont toujours marginalisés : traîtres pour certains et tueurs potentiels pour d’autres. Joseph, Joséphine, Léonard, Augustin et Marguerite racontent comment, au péril de leur vie, ils ont caché des Tutsi et les ont aidés à s’enfuir. Leurs paroles résonnent alors dans les lieux où ils ont résisté, des collines de Nyanza aux rives du lac Kivu.
Réalisateur | Marie-Violaine Brincard |
Acteur | Vladimir Léon |
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Walter Benjamin écrivait qu’Eugène Atget photographiait les rues désertes comme “le lieu d’un crime”. C’est aussi l’impression que donnent les plans fixes de paysages de Marie-Violaine Brincard. Les récits terribles de Hutu ayant sauvé des Tutsi au risque de leur vie instruisent le procès du génocide et de ses lendemains. Mais un film n’est pas un tribunal. Et la très juste distance des corps, des visages et des mots, l’extrême délicatesse des rares mouvements de caméra, disent l’ineffable beauté de ces femmes et de ces hommes et donnent l’espoir d’une humanité encore possible.
Vladimir Léon
Réalisateur et producteur
Walter Benjamin écrivait qu’Eugène Atget photographiait les rues désertes comme “le lieu d’un crime”. C’est aussi l’impression que donnent les plans fixes de paysages de Marie-Violaine Brincard. Les récits terribles de Hutu ayant sauvé des Tutsi au risque de leur vie instruisent le procès du génocide et de ses lendemains. Mais un film n’est pas un tribunal. Et la très juste distance des corps, des visages et des mots, l’extrême délicatesse des rares mouvements de caméra, disent l’ineffable beauté de ces femmes et de ces hommes et donnent l’espoir d’une humanité encore possible.
Vladimir Léon
Réalisateur et producteur