48 ans, c’est la durée du régime de Salazar au Portugal. Pour raconter cette dictature, la réalisatrice utilise des photos anthropométriques de la PIDE, la police politique du régime. Sur ces photos inexpressives se superposent les voix-off des personnes photographiées, qui révèlent leur histoire, leur arrestation, leurs cicatrices. Un face à face, entre ces photos qui taisent l’horreur, et les voix des victimes qui nomment les affres de leur histoire.
Réalisateur | Susana De Sousa Dias |
Acteur | Vladimir Léon |
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Au son, des voix de femmes et d’hommes racontent la torture par la police politique de Salazar, la PIDE. Elles commentent les photos anthropométriques, à la netteté implacable, à la pose contrainte, prises par leurs tortionnaires. En d’imperceptibles mouvements, la caméra sensible de Susana de Sousa Dias caresse ces visages quotidiens qui éclatent dans toute leur force de résistance : regards noirs, lèvres serrées, et, soudain, un sourire lumineux qui s’échappe, libre, face à la terreur rendue ici terriblement concrète. Et c’est bouleversant.
Vladimir Léon
Réalisateur, producteur
Au son, des voix de femmes et d’hommes racontent la torture par la police politique de Salazar, la PIDE. Elles commentent les photos anthropométriques, à la netteté implacable, à la pose contrainte, prises par leurs tortionnaires. En d’imperceptibles mouvements, la caméra sensible de Susana de Sousa Dias caresse ces visages quotidiens qui éclatent dans toute leur force de résistance : regards noirs, lèvres serrées, et, soudain, un sourire lumineux qui s’échappe, libre, face à la terreur rendue ici terriblement concrète. Et c’est bouleversant.
Vladimir Léon
Réalisateur, producteur