À travers une promenade dans les rues de Tokyo, Wim Wenders recherche les images du Japon tel que l'a dépeint Yasujirō Ozu dans son œuvre cinématographique. Son commentaire aborde en contre-point les thèmes de l'image et de la mise en scène. Surpris dans leurs activités quotidiennes, les Japonais laissent transparaître une certaine sérénité, à peine perturbée par la voix du narrateur. Entre cohue du monde moderne et quiétude d'un autre temps, la mégapole évoque les plans autrefois mis sur pellicule par le cinéaste...
Réalisateur | Wim Wenders |
Acteur | Pascal Catheland |
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Wenders découvre le Japon, motivé par sa fascination pour un grand maître classique, sans savoir qu'il s'apprête à faire une rencontre décisive. De Yasujirō Ozu à Chris Marker, dans une ville qui hésite entre tradition et modernité, le film rend compte d'un parcours esthétique. Des trépieds à "hauteur de tatami" d'Ozu à l'évocation de "Sans Soleil", on assiste à la mutation formelle du cinéaste. Et lorsque Wenders réussit à capter l'œil de Marker le temps de quelques photogrammes, on repense au bandeau qui barre celui de Nicholas Ray filmé quelques années plus tôt. Dans ce jeu de références qui fondent son geste cinématographique, Wenders ouvre une porte sur l'avenir de son art.
Pascal Catheland
Réalisateur
Wenders découvre le Japon, motivé par sa fascination pour un grand maître classique, sans savoir qu'il s'apprête à faire une rencontre décisive. De Yasujirō Ozu à Chris Marker, dans une ville qui hésite entre tradition et modernité, le film rend compte d'un parcours esthétique. Des trépieds à "hauteur de tatami" d'Ozu à l'évocation de "Sans Soleil", on assiste à la mutation formelle du cinéaste. Et lorsque Wenders réussit à capter l'œil de Marker le temps de quelques photogrammes, on repense au bandeau qui barre celui de Nicholas Ray filmé quelques années plus tôt. Dans ce jeu de références qui fondent son geste cinématographique, Wenders ouvre une porte sur l'avenir de son art.
Pascal Catheland
Réalisateur