Située à cinq kilomètres de la centrale nucléaire de Tchernobyl, Pripyat comptait cinquante mille habitants en 1986. Aujourd’hui, c'est une ville fantôme gravement contaminée et sous haute surveillance. Personnel de surveillance, chercheurs, travailleurs du nucléaire, médecins... continuent pourtant à fréquenter quotidiennement le site. Comment survivent-ils dans ce lieu à part ?
Réalisateur | Nikolaus Geyrhalter |
Acteur | Pascale Paulat |
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Douze ans après la catastrophe, Nikolaus Geyrhalter va filmer la vie qui se poursuit derrière les barbelés de la "zone interdite". À la rencontre de ceux qui ont été évacués puis sont revenus, des oubliés, des travailleurs, le film s’ouvre sur des plans fixes de la zone fantôme et un noir et blanc qui accentue la sensation d’un temps figé. Loin du manifeste contre le nucléaire ou de la quête d’images spectaculaires, le film révèle pourtant puissamment la démesure des conséquences d’un accident. "Qui aurait pu imaginer qu’une telle chose arrive ?" dit celle pour qui a disparu toute une vie, toute une époque, soviétique. Le cinéaste compose délicatement l’espace nécessaire pour accueillir les récits de ces personnes ordinaires qui chaque jour défient le danger, laissant apparaître cruellement le manque d’information et l’incurie de (s) l’état(s).
Pascale Paulat
Co-directrice artistique et déléguée générale
des États généraux du film documentaire - Lussas
Douze ans après la catastrophe, Nikolaus Geyrhalter va filmer la vie qui se poursuit derrière les barbelés de la "zone interdite". À la rencontre de ceux qui ont été évacués puis sont revenus, des oubliés, des travailleurs, le film s’ouvre sur des plans fixes de la zone fantôme et un noir et blanc qui accentue la sensation d’un temps figé. Loin du manifeste contre le nucléaire ou de la quête d’images spectaculaires, le film révèle pourtant puissamment la démesure des conséquences d’un accident. "Qui aurait pu imaginer qu’une telle chose arrive ?" dit celle pour qui a disparu toute une vie, toute une époque, soviétique. Le cinéaste compose délicatement l’espace nécessaire pour accueillir les récits de ces personnes ordinaires qui chaque jour défient le danger, laissant apparaître cruellement le manque d’information et l’incurie de (s) l’état(s).
Pascale Paulat
Co-directrice artistique et déléguée générale
des États généraux du film documentaire - Lussas