Dans les vestiges de la ville de Jaffa, un homme sur le point de perdre sa maison médite sur son sort. Pendant ce temps, deux femmes restent enfermées chez elles. L’une trouve du réconfort dans les soins qu’elle apporte à sa mère, l’autre nourrit des rêves romantiques en fabriquant des décorations de mariage. Dans un café voisin, un vieux capitaine reste immobile toute la journée, tandis qu’un autre homme s’agite comme un poisson dans un bocal. Des rituels qui sont autant de moyens pour ces hommes et femmes palestiniens de garder espoir.
Réalisateur | Kamal Aljafari |
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Avec "Port of Memory", l’enjeu du territoire confisqué et de la mémoire occultée devient plus concrètement encore celui du cinéma de Kamal Aljafari. L’exploration d’un territoire cinématographique va lui permettre de s’approprier autrement la mémoire des lieux. Comment surmonter l’attente et conjurer le destin ? Les ressorts de la fiction sont alors un moyen de résister à toutes les confiscations et incarnent avec le cinéma la possibilité d’inventer son propre récit, de faire sienne l’histoire.
Pascale Paulat et Christophe Postic
Co-directeur·rices artistiques du festival
des États généraux du documentaire, à Lussas
Avec "Port of Memory", l’enjeu du territoire confisqué et de la mémoire occultée devient plus concrètement encore celui du cinéma de Kamal Aljafari. L’exploration d’un territoire cinématographique va lui permettre de s’approprier autrement la mémoire des lieux. Comment surmonter l’attente et conjurer le destin ? Les ressorts de la fiction sont alors un moyen de résister à toutes les confiscations et incarnent avec le cinéma la possibilité d’inventer son propre récit, de faire sienne l’histoire.
Pascale Paulat et Christophe Postic
Co-directeur·rices artistiques du festival
des États généraux du documentaire, à Lussas