Ross McElwee s'interroge sur la relation conflictuelle qu'il entretient avec Adrian, son fils de 20 ans. Alors que celui-ci se disperse dans un tourbillon de fêtes et de projets qui n'aboutissent pas, Ross McElwee repart sur les traces de sa jeunesse, à Saint-Quay en Bretagne. En 1972, il avait l'âge d'Adrian et se posait les mêmes questions, cherchait sa voie avec la même fièvre et une créativité tout aussi débridée. Son propre père, chirurgien, s'inquiétait de ses égarements alors que le jeune Ross, écrivain à ses heures perdues, s'essayait à la photographie.
Réalisateur | Ross McElwee |
Acteurs | Christophe Postic, Pascale Paulat |
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Le temps a passé, Ross McElwee met en scène un nouveau chapitre de sa vie. Le conflit intergénérationnel qui l’oppose à son fils, Adrian, en est le motif. Perdu, souvent maladroit, ses banales interrogations de père trop aimant face aux affres de l’adolescence, le pousse à revenir sur les traces de son passé. Il relie les époques pour garder le contact avec son fils, mais, on le sait, on n’appartient qu’à son temps. Une tonalité mélancolique de son cinéma se dévoile ici plus clairement au travers de son effort incessant, et parfois vain, d’arrêter le temps en filmant ou de faire revivre le passé. Au fil de ses souvenirs revisités et des rencontres captées avec la douceur et le sens de la narration dont il a le talent, l’empathie nous gagne.
Pascale Paulat et Christophe Postic
Co-directeurs artistiques du festival des États généraux du documentaire à Lussas
Le temps a passé, Ross McElwee met en scène un nouveau chapitre de sa vie. Le conflit intergénérationnel qui l’oppose à son fils, Adrian, en est le motif. Perdu, souvent maladroit, ses banales interrogations de père trop aimant face aux affres de l’adolescence, le pousse à revenir sur les traces de son passé. Il relie les époques pour garder le contact avec son fils, mais, on le sait, on n’appartient qu’à son temps. Une tonalité mélancolique de son cinéma se dévoile ici plus clairement au travers de son effort incessant, et parfois vain, d’arrêter le temps en filmant ou de faire revivre le passé. Au fil de ses souvenirs revisités et des rencontres captées avec la douceur et le sens de la narration dont il a le talent, l’empathie nous gagne.
Pascale Paulat et Christophe Postic
Co-directeurs artistiques du festival des États généraux du documentaire à Lussas