Ce film faussement paisible dresse le portrait de la famille de Kamal Aljafari à Ramla et à Jaffa, quelque part entre documentaire et autobiographie filmée, par les mouvements tranquilles mais incessants d’une caméra agile dans les différentes pièces de maisons inhabitées, abîmées ou en ruines. Le titre fait référence au toit qui manquait à la maison où la famille du cinéaste s’établit en 1948, une maison inachevée, un projet de construction laissé en suspens.
Réalisateur | Kamal Aljafari |
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Premier film de ce qui formera après coup une trilogie, « Le Toit » désigne celui qui manque au second étage de la maison familiale. Le retour de Kamal Aljafari, palestinien, cinéaste, auprès de sa famille dans les rues de Jaffa et Ramla, est une exploration de ce temps suspendu depuis l’exode et une tentative de réappropriation d’une histoire contemporaine. Le récit autobiographique s’incarne dans le quotidien, attentif aux ambiances d’une étonnante douceur où se loge une réalité plus brutale.
Pascale Paulat et Christophe Postic
Co-directeur·rices artistiques du festival
des États généraux du documentaire, à Lussas
Premier film de ce qui formera après coup une trilogie, « Le Toit » désigne celui qui manque au second étage de la maison familiale. Le retour de Kamal Aljafari, palestinien, cinéaste, auprès de sa famille dans les rues de Jaffa et Ramla, est une exploration de ce temps suspendu depuis l’exode et une tentative de réappropriation d’une histoire contemporaine. Le récit autobiographique s’incarne dans le quotidien, attentif aux ambiances d’une étonnante douceur où se loge une réalité plus brutale.
Pascale Paulat et Christophe Postic
Co-directeur·rices artistiques du festival
des États généraux du documentaire, à Lussas