En 1996, Vandeweerd est à Mankien au Sud-Soudan, pour filmer la guerre civile du pays, dans un acte d’engagement. Il découvre vite une réalité complexe, qui dépasse sa vision d’une lutte entre un gouvernement oppresseur et des minorités opprimées. De retour en Belgique, pris d'un sentiment d’impuissance, le réalisateur décide de ne pas montrer ses images. Depuis, Mankien a été massacré, probablement avec la complicité des sociétés pétrolières occidentales. Les personnes filmées sont pour la plupart mortes… Vandeweerd décide finalement d’en faire un film.
Réalisateur | Pierre-Yves Vandeweerd |
Acteur | Christophe Postic |
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Le tournage du film met en crise le cinéma et le cinéaste.
Il raconte a posteriori l’échec et l’impuissance du réalisateur, confondu par la distorsion entre ce que montrent les images et ce qu’il avait supposé qu’elles puissent changer. Il nous renvoie à notre propre désarroi face à la résistance de ces hommes dont la volonté est de continuer d’exister alors qu’ils se savent condamnés. Un film redevenu possible en « délivrant » cette parole, en redonnant vie et voix aux disparus.
Pascale Paulat et Christophe Postic
Co-directeurs artistiques du festival
des États généraux du documentaire à Lussas
Le tournage du film met en crise le cinéma et le cinéaste.
Il raconte a posteriori l’échec et l’impuissance du réalisateur, confondu par la distorsion entre ce que montrent les images et ce qu’il avait supposé qu’elles puissent changer. Il nous renvoie à notre propre désarroi face à la résistance de ces hommes dont la volonté est de continuer d’exister alors qu’ils se savent condamnés. Un film redevenu possible en « délivrant » cette parole, en redonnant vie et voix aux disparus.
Pascale Paulat et Christophe Postic
Co-directeurs artistiques du festival
des États généraux du documentaire à Lussas