"– Ne vois-tu rien venir ? – Je ne vois que le ciel qui rougeoie et le chemin qui poudroie..." Depuis une tour de guet en Ardèche, la réalisatrice apprend avec une amie à repérer et signaler les départs de feux de forêt. Dans le même mouvement, son regard ainsi déplacé interroge des histoires de violence dite domestique. Que voit-on, alors, que l’on ne s'attarde pas à nommer d'habitude ?
Réalisateur | Eléonor Gilbert |
Acteur | Charlotte Ferchaud |
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Une carte, des jumelles, un compas, un anémomètre et l'alphabet international permettent de scruter les recoins d'ombre du paysage, de localiser la fumée puis d'en informer les autres par radio. Éteindre un incendie est affaire de vigilance au moindre signe et de réaction collective. Bleu comme la Barbe, bleu comme la moquette sur les murs et comme l'œil au beurre noir de la voisine battue par son mari. Eléonor Gilbert écoute les résonances et remet en question ses propres représentations pour dissiper l'écran de fumée qui isole le foyer conjugal.
Charlène Dinhut,
programmatrice et commissaire d'exposition
et Charlotte Ferchaud,
membre du comité éditorial de la revue Panthère Première
Une carte, des jumelles, un compas, un anémomètre et l'alphabet international permettent de scruter les recoins d'ombre du paysage, de localiser la fumée puis d'en informer les autres par radio. Éteindre un incendie est affaire de vigilance au moindre signe et de réaction collective. Bleu comme la Barbe, bleu comme la moquette sur les murs et comme l'œil au beurre noir de la voisine battue par son mari. Eléonor Gilbert écoute les résonances et remet en question ses propres représentations pour dissiper l'écran de fumée qui isole le foyer conjugal.
Charlène Dinhut,
programmatrice et commissaire d'exposition
et Charlotte Ferchaud,
membre du comité éditorial de la revue Panthère Première
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