Un film sur la mémoire et le présent de Fordlandia, la ville fondée par Henry Ford en 1928 autour d’une usine dans la forêt amazonienne. Fordlandia est un espace suspendu entre les époques, entre les vingtième et vingt-et-unième siècles, entre utopie et dystopie, entre visibilité et invisibilité. Donnant la parole aux habitants qui revendiquent le droit d’écrire leur propre histoire et rejettent l’étiquette de ville fantôme, le film mêle images d’archives, témoignages, vues de drones, contes et récits, mythes et chansons.
Réalisateur | Susana De Sousa Dias |
Acteurs | Christophe Postic, Pascale Paulat |
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Susana De Sousa Dias explore au Brésil, dans "Fordlandia Malaise", la mémoire d’un territoire colonisé puis abandonné mais toujours peuplé. Les récits du présent, par les yeux des enfants ou ceux de l’oppression et de la révolte, flottent sur la ville comme des surimpressions, telle une mémoire suspendue au-dessus d’une terre arrachée. Les images d’archives, photographies légendées ou furtives séquences, affichent la colonisation, le rêve capitaliste de la ville industrielle, avant que le film entrechoque les images. La cinéaste filme la ville depuis les airs ou tout près du sol, pour dessiner des trajectoires où peuvent alors s’inscrire les témoignages d’aujourd’hui. Une difficile incarnation, éthérée, pour une terre hantée et habitée.
Pascale Paulat et Christophe Postic
Directrice et directeur artistiques des États généraux du film documentaire
Retrouvez ici l'article consacré au film dans Hors-Champ, le "carnet des états généraux du film documentaire de Lussas."
Susana De Sousa Dias explore au Brésil, dans "Fordlandia Malaise", la mémoire d’un territoire colonisé puis abandonné mais toujours peuplé. Les récits du présent, par les yeux des enfants ou ceux de l’oppression et de la révolte, flottent sur la ville comme des surimpressions, telle une mémoire suspendue au-dessus d’une terre arrachée. Les images d’archives, photographies légendées ou furtives séquences, affichent la colonisation, le rêve capitaliste de la ville industrielle, avant que le film entrechoque les images. La cinéaste filme la ville depuis les airs ou tout près du sol, pour dessiner des trajectoires où peuvent alors s’inscrire les témoignages d’aujourd’hui. Une difficile incarnation, éthérée, pour une terre hantée et habitée.
Pascale Paulat et Christophe Postic
Directrice et directeur artistiques des États généraux du film documentaire
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