« Il a été ouvrier, cantonnier, balayeur. Elle a toujours été secrétaire. Mes parents s’inquiètent. Pourquoi n’ai-je pas de travail après de longues études si chères ? En mêlant le récit autobiographique à des instants de vie familiale, je tente de retranscrire le chemin parcouru entre rêves d’ascension sociale et désillusion ». (Lucile Coda)
Réalisateur | Lucile Coda |
Acteur | Caroline Châtelet |
Partager sur |
Zénith de Paris : remise des prix d'une prestigieuse école de commerce, clip travaillant le sensationnel et jeunes diplômés en délire. Besançon : nettoyage des rues au petit matin dans l'un de ces si caractéristiques véhicules municipaux. À travers ces deux premières séquences la cinéaste Lucile Coda condense avec une grande justesse la démarche de son film. Ou comment cette jeune femme qui s'est, par sa réussite scolaire et le soutien indéfectible de ses parents, arrachée à son milieu social d'origine, interroge la violence sociale et l'hypocrisie méritocratique. Revenant là où elle a grandi, Lucile Coda retraverse son parcours de transfuge de classe et de lesbienne et raconte avec une grande acuité l'omniprésence de la honte. Au fil de la vie quotidienne et des séquences de dialogues se dessine au long cours le cheminement vers l'affirmation de son désir profond. Un film aussi modeste formellement qu'émouvant et juste dans sa façon de se construire avec son père Philippe et sa mère Viviane.
Caroline Châtelet
journaliste, critique dramatique
Zénith de Paris : remise des prix d'une prestigieuse école de commerce, clip travaillant le sensationnel et jeunes diplômés en délire. Besançon : nettoyage des rues au petit matin dans l'un de ces si caractéristiques véhicules municipaux. À travers ces deux premières séquences la cinéaste Lucile Coda condense avec une grande justesse la démarche de son film. Ou comment cette jeune femme qui s'est, par sa réussite scolaire et le soutien indéfectible de ses parents, arrachée à son milieu social d'origine, interroge la violence sociale et l'hypocrisie méritocratique. Revenant là où elle a grandi, Lucile Coda retraverse son parcours de transfuge de classe et de lesbienne et raconte avec une grande acuité l'omniprésence de la honte. Au fil de la vie quotidienne et des séquences de dialogues se dessine au long cours le cheminement vers l'affirmation de son désir profond. Un film aussi modeste formellement qu'émouvant et juste dans sa façon de se construire avec son père Philippe et sa mère Viviane.
Caroline Châtelet
journaliste, critique dramatique
Français
Français SME
Anglais