Le film "Ici finit l'exil" croise intimement les parcours de vie d'une famille laotienne - frère, sœur, mère naturelle, mère adoptive, cousins, cousine, enfants - qui a trouvé en France une terre d'asile dont l'autre nom est exil. C'est un portrait de la France par un enfant des colonies, de l'intérieur d'une des nombreuses diasporas venues par vagues en métropole dans le mouvement d'un vingtième siècle tumultueux. L'exil du titre désigne tout à la fois l'exil des corps, des mémoires, des pensées, des paysages, des langues maternelles et d'adoption, des lieux, des sons et des sensations. Ici finit l'exil : une histoire évadée des livres d'histoire.
Réalisateur | Kiyé Simon Luang |
Acteur | Sylvain Baldus |
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Est-ce que peut finir l’exil ? Kiyé Simon Luang nous dit que oui. Il nous le dit en composant un espace cinématographique à la fois très intime et très pudique où se dessine progressivement le chemin de l’identité et de la mémoire. Lorsqu’a commencé pour lui l’exil, il était trop jeune pour que perdurent nettement les souvenirs précédant son arrivée en France. Et c’est le grain emblématique de la pellicule qui pose le cadre d’une quête toute en douceur où se dévoile pas à pas la mixité qui compose la vie du cinéaste. C’est la bande-son, souvent poétiquement désynchronisée, plus encore que l’image qui manie la pudeur. Par elle, à travers elle, l’exil de Kiyé Simon Luang semble contenu et apaisé.
Sylvain Baldus
Réalisateur
Est-ce que peut finir l’exil ? Kiyé Simon Luang nous dit que oui. Il nous le dit en composant un espace cinématographique à la fois très intime et très pudique où se dessine progressivement le chemin de l’identité et de la mémoire. Lorsqu’a commencé pour lui l’exil, il était trop jeune pour que perdurent nettement les souvenirs précédant son arrivée en France. Et c’est le grain emblématique de la pellicule qui pose le cadre d’une quête toute en douceur où se dévoile pas à pas la mixité qui compose la vie du cinéaste. C’est la bande-son, souvent poétiquement désynchronisée, plus encore que l’image qui manie la pudeur. Par elle, à travers elle, l’exil de Kiyé Simon Luang semble contenu et apaisé.
Sylvain Baldus
Réalisateur