Sur les rives de l’Ucayali, en Amazonie péruvienne, trois générations d’une même famille luttent pour survivre grâce à la fabrication ancestrale du charbon de bois. Suite à un accident qui a brûlé ses pieds, la grand-mère quitte la famille dans l'espoir de mourir ailleurs, loin du charbon. Seule avec son fils encore adolescent, Nancy survit à peine. En vain, elle tente d'écouler sa production de charbon sur un marché agonisant. Rêvant d'une vie plus facile, son fils se désolidarise du travail de "Carbonero".
Réalisateur | Mary Jimenez |
Acteur | Javier Packer Comyn |
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Avant de travailler ensemble sur "Sobre las Brasas", Bénédicte Liénard et Mary Jimenez avaient déjà des parcours cinématographiques individuels que brouillaient les étiquettes des genres. On se souvient de "Du verbe aimer" ou de "Héros sans visage" de Mary Jimenez ou de "La Tête au mur" ou de "Une Part du ciel" de Bénédicte Liénard sélectionné à Cannes dans la section Un Certain Regard en 2002.
Derrière leur complicité et leur complémentarité, ce qui domine surtout chez elles c’est leur intégrité et leur désir de ré-ouvrir une voie à un cinéma politique, loin d’un manichéisme idéologique, d’un humanisme dégoulinant ou de la domination de l'égo. Leur manière de travailler le cinéma s’affranchit des codes habituels de la fiction et du documentaire. On sent dans "Sobre las Brasas" que rien n’est livré d’emblée, rien n’est spectaculaire en soi. Les choses prennent le temps, leur temps. Non pas un temps fonctionnel, mais celui un présent du film, de la pensée au travail, celui des contradictions et des complexités du parcours des personnages… en subtilité, en interstice…
En juillet, les cinéastes commencent le montage de leur prochain film "Madre del Oro", tourné ce début d’année en Amazonie. Il y est encore question du destin de femmes en lutte contre l’exploitation, de dignité reconstruite et de la place du cinéma pour raconter ces histoires contemporaines… Hâte de voir.
Javier Packer Comyn
Secrétaire général du Centre de l'audiovisuel à Bruxelles - CBA
Avant de travailler ensemble sur "Sobre las Brasas", Bénédicte Liénard et Mary Jimenez avaient déjà des parcours cinématographiques individuels que brouillaient les étiquettes des genres. On se souvient de "Du verbe aimer" ou de "Héros sans visage" de Mary Jimenez ou de "La Tête au mur" ou de "Une Part du ciel" de Bénédicte Liénard sélectionné à Cannes dans la section Un Certain Regard en 2002.
Derrière leur complicité et leur complémentarité, ce qui domine surtout chez elles c’est leur intégrité et leur désir de ré-ouvrir une voie à un cinéma politique, loin d’un manichéisme idéologique, d’un humanisme dégoulinant ou de la domination de l'égo. Leur manière de travailler le cinéma s’affranchit des codes habituels de la fiction et du documentaire. On sent dans "Sobre las Brasas" que rien n’est livré d’emblée, rien n’est spectaculaire en soi. Les choses prennent le temps, leur temps. Non pas un temps fonctionnel, mais celui un présent du film, de la pensée au travail, celui des contradictions et des complexités du parcours des personnages… en subtilité, en interstice…
En juillet, les cinéastes commencent le montage de leur prochain film "Madre del Oro", tourné ce début d’année en Amazonie. Il y est encore question du destin de femmes en lutte contre l’exploitation, de dignité reconstruite et de la place du cinéma pour raconter ces histoires contemporaines… Hâte de voir.
Javier Packer Comyn
Secrétaire général du Centre de l'audiovisuel à Bruxelles - CBA