"Village, Silenced" remanie le court métrage de Humphrey Jennings, "The Silent Village", dans lequel des mineurs gallois du village de Cwmgiedd reconstituent collectivement l'invasion nazie et l'anéantissement du village minier tchèque de Lidice, qui résistait. Dans cette itération, l'accent est mis sur le son en tant que mode de contrôle social et sur les implications historiques plus larges de la répétition. Un hommage au discours lucide de Jennings sur la solidarité ouvrière, le pouvoir et la commémoration.
Réalisateur | Deborah Stratman |
Acteur | Daniel Deshays |
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Reprenant une partie des plans de "The Silent Village", la plasticienne multimédia Deborah Stratman remonte le film en reconstruisant sa bande son. Le réalisme du début bascule rapidement, elle dramatise la situation par l’emploi d’une stratification de sirènes - est-ce celles que les grandes villes connaissaient alors, les entremêlant de rafales. Ce sera sur la fermeture d’une porte du village que la mise au silence, l'"ensilencement" du reste du film s’établira. Seuls au générique de fin quelques corbeaux ponctuent le propos.
Daniel Deshays
Ingénieur du son
Reprenant une partie des plans de "The Silent Village", la plasticienne multimédia Deborah Stratman remonte le film en reconstruisant sa bande son. Le réalisme du début bascule rapidement, elle dramatise la situation par l’emploi d’une stratification de sirènes - est-ce celles que les grandes villes connaissaient alors, les entremêlant de rafales. Ce sera sur la fermeture d’une porte du village que la mise au silence, l'"ensilencement" du reste du film s’établira. Seuls au générique de fin quelques corbeaux ponctuent le propos.
Daniel Deshays
Ingénieur du son
Français