Depuis la Renaissance, les ruines fascinent les artistes venus rêver en Italie à la grandeur des civilisations disparues. Aujourd’hui les friches industrielles, les villes fantômes ou les églises abandonnées semblent suggérer que l’espèce humaine aurait été éradiquée de la surface de la terre. Ne subsisteraient plus que des vestiges de sa vanité, dévorés par une nature florissante et opiniâtre. Mais quelle catastrophe a bien pu causer la disparition d’Homo sapiens ?
Réalisateur | Nikolaus Geyrhalter |
Acteur | Daniel Deshays |
Partager sur |
La catastrophe serait-elle déjà là ? Les ruines de l’ère industrielle se sont accumulées sur des territoires où l’on abandonne pour reconstruire ailleurs. Les États-Unis ne sont de ce point de vue guère meilleurs que la Russie. Catastrophes nucléaires ou tsunamis aidant, ces lieux abandonnés mitent peu à peu notre planète bleue. Serait-ce l’indice d’un avenir très proche ? Le cinéaste autodidacte autrichien Nikolaus Geyrhalter n’a cessé de nous faire regarder en face ce que nous sommes capables de faire : l’après Tchernobyl avec Pripyat, les suites du Paris-Dakar avec Ailleurs, la forteresse Europe avec Occident puis Le Poste-frontière, la machine industrielle en route pour nourrir les terriens dans Notre pain quotidien.
Voici apparaître la reconstruction du paysage. Le silence qui l’habite y a été totalement reconstruit, les avions ne cessant de passer durant le tournage… Était-ce bien nécessaire de gommer cette permanente arrogance aérienne ?
Daniel Deshays
Ingénieur du son
La catastrophe serait-elle déjà là ? Les ruines de l’ère industrielle se sont accumulées sur des territoires où l’on abandonne pour reconstruire ailleurs. Les États-Unis ne sont de ce point de vue guère meilleurs que la Russie. Catastrophes nucléaires ou tsunamis aidant, ces lieux abandonnés mitent peu à peu notre planète bleue. Serait-ce l’indice d’un avenir très proche ? Le cinéaste autodidacte autrichien Nikolaus Geyrhalter n’a cessé de nous faire regarder en face ce que nous sommes capables de faire : l’après Tchernobyl avec Pripyat, les suites du Paris-Dakar avec Ailleurs, la forteresse Europe avec Occident puis Le Poste-frontière, la machine industrielle en route pour nourrir les terriens dans Notre pain quotidien.
Voici apparaître la reconstruction du paysage. Le silence qui l’habite y a été totalement reconstruit, les avions ne cessant de passer durant le tournage… Était-ce bien nécessaire de gommer cette permanente arrogance aérienne ?
Daniel Deshays
Ingénieur du son
Français