En Lorraine, dans un coin perdu de la Moselle, une expérience économique et sociale inédite voit le jour en 1932. Tomas Bata, l’homme qui veut chausser l’humanité entière, décide de créer ex-nihilo un laboratoire de la modernité. Son projet s’appellera Bataville : une usine de chaussures, une cité modèle, une communauté de vie. Le film nous raconte l’aventure effrayante et joyeuse du paternalisme, en mettant en scène l’histoire édifiante de cette utopie patronale. Une fable sur le bonheur obligatoire, où les anciens ouvriers jouent leur propre rôle.
Réalisateur | François Caillat |
Acteur | Daniel Deshays |
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François Caillat use ici d’un de ses regards en décalage avec le réel, de ceux toujours riches d'enseignement comme ce fut le cas pour son « Affaire Valérie ». Dans cet étonnant Bataville, cette fois-ci sous une forme burlesque, il introduit ses personnages, tous véritables héros de l’entreprise, par une mise en scène qui ne manque pas de nous rappeler celle d’un film de Jacques Tati. L’humour du réalisateur révèle les surprenantes conditions de vie dans ce phalanstère de Lorraine fermé en 2001 avec 840 employés mis à la porte.
Daniel Deshays
Ingénieur du son
François Caillat use ici d’un de ses regards en décalage avec le réel, de ceux toujours riches d'enseignement comme ce fut le cas pour son « Affaire Valérie ». Dans cet étonnant Bataville, cette fois-ci sous une forme burlesque, il introduit ses personnages, tous véritables héros de l’entreprise, par une mise en scène qui ne manque pas de nous rappeler celle d’un film de Jacques Tati. L’humour du réalisateur révèle les surprenantes conditions de vie dans ce phalanstère de Lorraine fermé en 2001 avec 840 employés mis à la porte.
Daniel Deshays
Ingénieur du son