Et si le champignon pouvait guérir et changer notre société ? Le film propose des alliances avec le règne fongique à travers des personnes recherchant ses qualités curatives. Au cours de la quête, les rencontres s'entrecroisent et le film aborde progressivement le thème du renouveau et son potentiel de guérison. Comme dans une effervescence de spores, le récit explore ce qui nous relie quand le monde semble s’effondrer.
Réalisateur | Marion Neumann |
Acteur | Benoît Hické |
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"On ne cherche pas les champignons, ce sont eux qui nous trouvent". Comment imaginer un film consacré aux champignons qui épouserait au plus près les innombrables alliances que ceux-ci entretiennent avec leur environnement (dont nous faisons partie) ? Transformer une démarche documentaire en un film-rhizome, tel est le pari de Marion Neumann. Cette artiste suisse proche de Nicolas Humbert (elle a réalisé l’image de Wild Plants) opte pour un bouillon de cultures. Elle tisse des entretiens entre l’anthropologue Anna L. Tsing, le théoricien de la mycophilie "radicale" Peter Mc Coy, des fans de "Citizen science", et des extraits de films scientifiques ou de planantes séquences sylvestres. Cette esthétique de l’entrelacement est magnifiée par la création sonore et musicale d’Olga Kokcharova : l’impression se précise peu à peu de _penser_ en champignon. Nous pénétrons leur monde, en touchant du doigt cette "poétique de la relation" invoquée par Edouard Glissant qui devrait guider notre rapport au "vivant" tant malmené.
Benoît Hické
Programmateur et enseignant
"On ne cherche pas les champignons, ce sont eux qui nous trouvent". Comment imaginer un film consacré aux champignons qui épouserait au plus près les innombrables alliances que ceux-ci entretiennent avec leur environnement (dont nous faisons partie) ? Transformer une démarche documentaire en un film-rhizome, tel est le pari de Marion Neumann. Cette artiste suisse proche de Nicolas Humbert (elle a réalisé l’image de Wild Plants) opte pour un bouillon de cultures. Elle tisse des entretiens entre l’anthropologue Anna L. Tsing, le théoricien de la mycophilie "radicale" Peter Mc Coy, des fans de "Citizen science", et des extraits de films scientifiques ou de planantes séquences sylvestres. Cette esthétique de l’entrelacement est magnifiée par la création sonore et musicale d’Olga Kokcharova : l’impression se précise peu à peu de _penser_ en champignon. Nous pénétrons leur monde, en touchant du doigt cette "poétique de la relation" invoquée par Edouard Glissant qui devrait guider notre rapport au "vivant" tant malmené.
Benoît Hické
Programmateur et enseignant
Français
Anglais