Un essai cinématographique sur les différentes façons d’appréhender et d’imaginer le temps, riche d’une poésie et d’une puissance visuelle. Les réflexions filmiques de Peter Mettler sur l’origine, l’état et l’effet de toute existence rendent perceptibles la sensation individuelle du présent et l’influence de tout un chacun sur le futur. Le film nous entraîne dans une sorte de tourbillon qui, secondé par une bande sonore subtile, produit un effet presque psychédélique.
Réalisateur | Peter Mettler |
Acteur | Julia Pinget |
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Prendre place pour un voyage et à travers lui vivre des vertiges et des éblouissements. Ici, la forme tout autant que le récit cherche à s'emparer de cette notion complexe qu'est le temps en essayant de mettre dans une même unité – le film – passé, présent, avenir. Une machine qui cherche les origines du Big Bang, une maison encerclée par la lave, la ville de Detroit après la ruine : notre perception est kaléidoscopique. L'assemblage des images et des sons use de l'association d'idée. Bribes par bribes, des voix forment une chorale qui nous parle de perceptions du temps bien sûr, mais aussi de celles du monde vivant. Peter Mettler parvient à entremêler l'intime et le général, l'immense et le minuscule. En cela réside la beauté du film, dans ces changements de focale comme il aime à le faire. Ce qui semble au premier abord une quête impossible devient une réflexion sur nos manières, toutes singulières, de comprendre et de percevoir le monde.
Julia Pinget
Réalisatrice
Prendre place pour un voyage et à travers lui vivre des vertiges et des éblouissements. Ici, la forme tout autant que le récit cherche à s'emparer de cette notion complexe qu'est le temps en essayant de mettre dans une même unité – le film – passé, présent, avenir. Une machine qui cherche les origines du Big Bang, une maison encerclée par la lave, la ville de Detroit après la ruine : notre perception est kaléidoscopique. L'assemblage des images et des sons use de l'association d'idée. Bribes par bribes, des voix forment une chorale qui nous parle de perceptions du temps bien sûr, mais aussi de celles du monde vivant. Peter Mettler parvient à entremêler l'intime et le général, l'immense et le minuscule. En cela réside la beauté du film, dans ces changements de focale comme il aime à le faire. Ce qui semble au premier abord une quête impossible devient une réflexion sur nos manières, toutes singulières, de comprendre et de percevoir le monde.
Julia Pinget
Réalisatrice
Français
Anglais