Une année de vie sur la planète Terre : les quatre saisons se passent le relais, mais grâce au montage des images et des sons, le temps du film est aussi celui d’une seule journée. Un poème visuel novateur qui propose une expérience du regard inédite sur la Nature, le Temps et l’Homme. Un chef-d’œuvre à redécouvrir, symphonie d’oxymores qui invite le spectateur à une approche sensorielle.
Réalisateur | Franco Piavoli |
Acteur | Daniela Persico |
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Le film s'ouvre sur l'image d'une surface glacée et se referme sur une brume indistincte : la symphonie visuelle composée par Franco Piavoli est un hommage aux merveilles de la nature, cadré par un œil d'entomologiste et monté avec des intuitions de poète. Dans ce voyage silencieux, où l'on apprend à écouter le son impalpable de l'atmosphère, la Terre est décrite à travers son élément principal, l'eau, à l'origine de la vie et du cycle des saisons. Un flux d'images qui révèle l'intuition unique de l'auteur, qui à une époque où le cinéma italien déclinait vers une esthétique télévisuelle, retrouve l'essence du cinéma des origines, en créant de manière autonome (en 16 mm et plans fixes) une œuvre non seulement animée par un respect de l'environnement, mais aussi imprégnée d'un nouveau regard, dans lequel l'homme n'est plus le centre de la création. Une contemplation, qui libère une nouvelle énergie.
Daniela Persico
Programmatrice et critique
Le film s'ouvre sur l'image d'une surface glacée et se referme sur une brume indistincte : la symphonie visuelle composée par Franco Piavoli est un hommage aux merveilles de la nature, cadré par un œil d'entomologiste et monté avec des intuitions de poète. Dans ce voyage silencieux, où l'on apprend à écouter le son impalpable de l'atmosphère, la Terre est décrite à travers son élément principal, l'eau, à l'origine de la vie et du cycle des saisons. Un flux d'images qui révèle l'intuition unique de l'auteur, qui à une époque où le cinéma italien déclinait vers une esthétique télévisuelle, retrouve l'essence du cinéma des origines, en créant de manière autonome (en 16 mm et plans fixes) une œuvre non seulement animée par un respect de l'environnement, mais aussi imprégnée d'un nouveau regard, dans lequel l'homme n'est plus le centre de la création. Une contemplation, qui libère une nouvelle énergie.
Daniela Persico
Programmatrice et critique
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