Jogjakarta, Indonésie, 2009. Dans un centre de recrutement, des femmes sont formées au métier de bonne. Elles y apprennent l’usage du micro-ondes, les règles de politesse, la langue de leur futur employeur et l’endurance au travail. Elles sont des dizaines de milliers à partir chaque mois vers l’Asie ou le Moyen-Orient dans l’espoir de ramener un meilleur salaire au pays. Mais l’espoir vire parfois au cauchemar : surexploitées, maltraitées, elles sont réduites à l’état d’esclave. Derrière la fonction domestique à laquelle on les destine, se déploie leur histoire qui se livre en regards, en paroles, en rires, en silences bouleversants.
Réalisateur | Jorge León |
Acteur | Federico Rossin |
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Indonésie, 2009. Dans l’alternance de lettres lues, de témoignages directs et de scènes filmées dans un centre ou des femmes sont formées au métier de bonne, le film nous montre les méthodes de recrutement, de formation et d’exploitation, cautionnées par le "Département de la main d’œuvre indonésienne", créé par le gouvernement. Jorge León filme un apprentissage et sa violence inouïe : un véritable système total de formation de l’être humain nous est dévoilé. La clarté politique, la puissance esthétique et la justesse éthique du film, sont les fruits du choix de filmer toutes les personnes rencontrées de la même manière, sans jugement, sans recours à une construction manichéenne typique du cinéma militant classique.
Federico Rossin
Historien du cinéma, programmateur indépendant
Indonésie, 2009. Dans l’alternance de lettres lues, de témoignages directs et de scènes filmées dans un centre ou des femmes sont formées au métier de bonne, le film nous montre les méthodes de recrutement, de formation et d’exploitation, cautionnées par le "Département de la main d’œuvre indonésienne", créé par le gouvernement. Jorge León filme un apprentissage et sa violence inouïe : un véritable système total de formation de l’être humain nous est dévoilé. La clarté politique, la puissance esthétique et la justesse éthique du film, sont les fruits du choix de filmer toutes les personnes rencontrées de la même manière, sans jugement, sans recours à une construction manichéenne typique du cinéma militant classique.
Federico Rossin
Historien du cinéma, programmateur indépendant
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