Orléans, le 28 mai 2011. Des détenus chantent à l’intérieur d’une prison ; ni la caméra, ni les regards n’y ont accès. De l’autre côté du mur, des personnes écoutent. Emportés par la musique, les visages des auditeurs venus pour l’occasion s’illuminent et livrent à la caméra autant d’histoires possibles. D’un côté, les voix, de l’autre, les visages : entre les deux, des émotions se dessinent.
Réalisateur | Jean-Gabriel Périot |
Acteur | Sylvain Baldus |
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Un haut mur emblématique bouche presque la totalité du cadre ne laissant guère apparaître au-dessus de lui qu’un mirador et un filet de protection. En trente secondes, voilà comment Jean-Gabriel Périot expose discrètement le propos du jubilatoire objet cinématographique qu’est "Nos jours, absolument, doivent être illuminés". Les protagonistes principaux du film sont ceux que l’on ne verra pas. Deux enceintes paraissent minuscules devant le mur : c’est elles qui lanceront vers l’extérieur les voix des détenus. En contrechamp, les visages qui les reçoivent, qui chantent avec elles, deviennent comme des sésames capables de transpercer les murailles.
Sylvain Baldus
Réalisateur
Un haut mur emblématique bouche presque la totalité du cadre ne laissant guère apparaître au-dessus de lui qu’un mirador et un filet de protection. En trente secondes, voilà comment Jean-Gabriel Périot expose discrètement le propos du jubilatoire objet cinématographique qu’est "Nos jours, absolument, doivent être illuminés". Les protagonistes principaux du film sont ceux que l’on ne verra pas. Deux enceintes paraissent minuscules devant le mur : c’est elles qui lanceront vers l’extérieur les voix des détenus. En contrechamp, les visages qui les reçoivent, qui chantent avec elles, deviennent comme des sésames capables de transpercer les murailles.
Sylvain Baldus
Réalisateur