Werner Herzog a treize ans lorsque, par le plus grand des hasards, il se retrouve à Munich pendant quelques mois dans le même appartement que Klaus Kinski. Il se rend compte de la folie de Kinski lorsque celui-ci saccage l'appartement. Il sait donc à quoi s'en tenir quand, quelques années plus tard, il l'engage pour "Aguirre, la colère de Dieu". "Ennemis intimes" retrace la relation passionnelle d'amour et de haine entre un réalisateur et son acteur fétiche.
Réalisateur | Werner Herzog |
Acteur | Sylvain Bich |
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Quand Herzog réalise ce film, Kinski est mort depuis quelques années déjà. Il n’est plus là pour occuper le cadre, Herzog prend alors à l’image la place laissée vacante par l’acteur. Herzog tente - avec ceux qui l’ont également côtoyé - par le récit de souvenirs, anecdotes et analyses, de dresser un portrait de Kinski et des rapports qu’ils entretenaient. Et si Kinski s’avère être une personne (un personnage ?) trop complexe et retors pour être ainsi "portraituré", le film est une formidable réflexion sur le réel et sa représentation, sur la porosité entre la vie et l’art.
Sylvain Bich
Projectionniste
Quand Herzog réalise ce film, Kinski est mort depuis quelques années déjà. Il n’est plus là pour occuper le cadre, Herzog prend alors à l’image la place laissée vacante par l’acteur. Herzog tente - avec ceux qui l’ont également côtoyé - par le récit de souvenirs, anecdotes et analyses, de dresser un portrait de Kinski et des rapports qu’ils entretenaient. Et si Kinski s’avère être une personne (un personnage ?) trop complexe et retors pour être ainsi "portraituré", le film est une formidable réflexion sur le réel et sa représentation, sur la porosité entre la vie et l’art.
Sylvain Bich
Projectionniste