Le Filmeur

Au départ, les images semblent simples, un détail attire l'œil pour être filmé. Le jeu est drôle, intelligent. Alain Cavalier assemble une somme poétique avec les saynètes triviales de son quotidien. Le regard et le cadre se confondent plus que jamais et la caméra, minuscule, est au cœur de chaque plan. Elle enregistre au présent le vieillissement des corps, la maladie, les rides, les rires. Les mots de Simenon empruntés dans les premières minutes du film résument le projet de cinéma de Cavalier qui filme par "peur de la mort dans la vie".