De septembre 2012 à mai 2013, la France s'enflamme sur le projet de loi du mariage pour tous. Pendant ces neuf mois de gestation législative, Ia sociologue Irène Théry raconte à son fils, réalisateur, les enjeux du débat. De ces récits nait un cinéma d’ours en peluches, de jouets, de bouts de cartons. Portrait intime et feuilleton national, ce film nous fait redécouvrir ce que nous pensions tous connaître : la famille.
Réalisateurs | Étienne Chaillou, Mathias Théry |
Acteur | Jérémie Jorrand |
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Des peluches ? Ne serait-on pas en train de m'infantiliser ? Que font là ces oursons ? Quelle nécessité cinématographique ont-ils ? Comment justifier moralement leur usage ? La police de l'esthétique doit-elle les arrêter ?
La réponse à toutes ces questions est la même : on s'en fiche. Parce que - je vous jure ! - on les oublie. Bien sûr, oui, on s'amuse de l'animation, de ses trucs et astuces, de ses détails légers. Mais l'idée de réalisation semble au bout d'un temps tellement naturelle qu'elle passe en retrait, laissant notre attention concentrée sur le sujet, les explications, les questions naïves et leurs réponses nécessaires. Même s'ils sont des ours, on s'identifie avec simplicité à Mathias, fils réalisateur, questionnant Irène, maman sociologue. Et on ressent comme une forme de nostalgie, bizarrement, à retrouver ce (pourtant) violent débat de société, 7 ans après. Peut-être regrette-t-on un temps où dans cette assemblée nationale se prenaient de vraies décisions politiques.
Des peluches ? Ne serait-on pas en train de m'infantiliser ? Que font là ces oursons ? Quelle nécessité cinématographique ont-ils ? Comment justifier moralement leur usage ? La police de l'esthétique doit-elle les arrêter ?
La réponse à toutes ces questions est la même : on s'en fiche. Parce que - je vous jure ! - on les oublie. Bien sûr, oui, on s'amuse de l'animation, de ses trucs et astuces, de ses détails légers. Mais l'idée de réalisation semble au bout d'un temps tellement naturelle qu'elle passe en retrait, laissant notre attention concentrée sur le sujet, les explications, les questions naïves et leurs réponses nécessaires. Même s'ils sont des ours, on s'identifie avec simplicité à Mathias, fils réalisateur, questionnant Irène, maman sociologue. Et on ressent comme une forme de nostalgie, bizarrement, à retrouver ce (pourtant) violent débat de société, 7 ans après. Peut-être regrette-t-on un temps où dans cette assemblée nationale se prenaient de vraies décisions politiques.