L’Enfant aveugle


Image de couverture L’Enfant aveugle

Quelle perception a un enfant aveugle de la réalité ? Johan van der Keuken a passé deux mois dans un institut spécialisé aux Pays-Bas pour approcher ce mystère. "L'Enfant aveugle" révèle un monde difficile à imaginer : la lutte continue de l'homme sans regard pour rester en contact avec la réalité. Pour rendre compte d'un tel handicap au quotidien, Johan van der Keuken trouve des équivalences formelles, soutenues par une bande-son inventive. Une approche sensible qui refuse le pathos et nous reste en mémoire.

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Réalisateur

Johan van der Keuken

Acteur

Javier Packer Comyn

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Le choix des Frères Dardenne de proposer "L’enfant Aveugle" et "Herman Slobbe" était une évidence tant Johan van der Keuken a occupé une place importante dans leur parcours. Se rencontrant lors d’un séminaire à l’INSAS en 1981, ils ont très vite partagé une vision commune sur la valeur participative de la caméra à l'épaule, la destruction d'une réalité présupposée et la mise en place d'un "dialogue avec la matière à disposition" dans laquelle "on sent une respiration, un rythme, une logique interne" comme l’exprimait alors le cinéaste hollandais.
Dans "Au dos de nos images", recueil de notes sous forme de journal tenu par Luc Dardenne entre 1991 et 2014, celui-ci écrit le 19 janvier 92 : "Johan van der Keuken a raison de dire que le cinéma n’est pas un langage, c’est un état. Arriver à transposer dans nos films (si nous en faisons encore) l’état rugueux, brut, imprévisible, tendu (l’économie à flux tendus) de la réalité actuelle. L’argument selon lequel une œuvre d’art montre le terrible parce que la réalité est terrible n’est qu’une pirouette dialectique."



Le choix des Frères Dardenne de proposer "L’enfant Aveugle" et "Herman Slobbe" était une évidence tant Johan van der Keuken a occupé une place importante dans leur parcours. Se rencontrant lors d’un séminaire à l’INSAS en 1981, ils ont très vite partagé une vision commune sur la valeur participative de la caméra à l'épaule, la destruction d'une réalité présupposée et la mise en place d'un "dialogue avec la matière à disposition" dans laquelle "on sent une respiration, un rythme, une logique interne" comme l’exprimait alors le cinéaste hollandais.
Dans "Au dos de nos images", recueil de notes sous forme de journal tenu par Luc Dardenne entre 1991 et 2014, celui-ci écrit le 19 janvier 92 : "Johan van der Keuken a raison de dire que le cinéma n’est pas un langage, c’est un état. Arriver à transposer dans nos films (si nous en faisons encore) l’état rugueux, brut, imprévisible, tendu (l’économie à flux tendus) de la réalité actuelle. L’argument selon lequel une œuvre d’art montre le terrible parce que la réalité est terrible n’est qu’une pirouette dialectique."



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