Après avoir parcouru le monde du Nord au Sud, d’Est en Ouest, Johan van der Keuken choisit de filmer ce lieu d’accueil qu’est sa ville natale et livre cette fresque sur Amsterdam et ses habitants. Les cercles paisibles des canaux de la vieille cité lui inspirent une construction en mouvements latéraux à travers les saisons, à travers le temps, mouvements interrompus par une série de rencontres illustrant l’idée du métissage très présente à Amsterdam. Tout s’ordonne autour de quatre histoires : celles de Roberto le Bolivien, de Khalid le coursier marocain, de Borz-Ali le Tchétchène et de Hennie, la vieille dame juive. documentaire sur grand écran
Réalisateur | Johan van der Keuken |
Acteur | Sylvain Baldus |
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Que l’on ait ou non déjà arpenté les pavés de la mythique Amsterdam, qu’on savoure de retrouver dans le cadre les multitudes de détails qui marquent le souvenir qu’on en a ou qu’on les découvre, c’est une saisissante immersion dans le cœur vivant de la ville que permet ce film aux allures de monument. Et c’est par un chemin de pur cinéma que van der Keuken nous invite une année durant dans son immense village global. Un chemin jalonné de surprises, de détours, de performances, d’anecdotes. Un chemin à la fois méticuleusement tracé et résolument ouvert au réel, tant au scénario qu’au tournage puis au montage, pour donner corps à une ville, à une époque, en exploitant parfaitement la force de synthèse de la forme cinématographique. “Amsterdam Global Village” est un poème, une symphonie, le portrait tantôt cubiste, tantôt pointilliste d’une cité à la fois hors norme et vénérable. On en sort avec le sentiment d’y avoir séjourné longuement, d’avoir été projeté au milieu des années 1990 et d’avoir voyagé dans le monde que le cinéaste nous donnait alors à comprendre.
Que l’on ait ou non déjà arpenté les pavés de la mythique Amsterdam, qu’on savoure de retrouver dans le cadre les multitudes de détails qui marquent le souvenir qu’on en a ou qu’on les découvre, c’est une saisissante immersion dans le cœur vivant de la ville que permet ce film aux allures de monument. Et c’est par un chemin de pur cinéma que van der Keuken nous invite une année durant dans son immense village global. Un chemin jalonné de surprises, de détours, de performances, d’anecdotes. Un chemin à la fois méticuleusement tracé et résolument ouvert au réel, tant au scénario qu’au tournage puis au montage, pour donner corps à une ville, à une époque, en exploitant parfaitement la force de synthèse de la forme cinématographique. “Amsterdam Global Village” est un poème, une symphonie, le portrait tantôt cubiste, tantôt pointilliste d’une cité à la fois hors norme et vénérable. On en sort avec le sentiment d’y avoir séjourné longuement, d’avoir été projeté au milieu des années 1990 et d’avoir voyagé dans le monde que le cinéaste nous donnait alors à comprendre.
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