Un jour, Djilali est incarcéré. Il laisse seule sa femme, Paulette. Il espère qu'elle ne "sombrira" pas dans la déchéance. Leur histoire d'amour est tendre comme une lumière vive qui vibre dans la misère. "Soleil sombre" traverse ce long temps d'absence de Djilali auprès de Paulette.
Réalisateur | Marie Moreau |
Acteur | Sylvain Baldus |
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Dans "Une partie de nous s’est endormie", Marie Moreau avait dressé de Djilali un portrait fragmentaire mais d’une proximité cruciale. On y partageait au plus près l’intimité d’un homme meurtri par la vie mais capable d’étincelles. Le contraste irradiant de la lumière dans le noir, tel que la réalisatrice parvient à le saisir cette fois sous le soleil sombre de Paulette où foisonnent les oxymores, est empli de l’absence de Djilali. Paulette, en femme de marin abimée mais forte, est l’incarnation d’une Pénélope transfigurée par une odyssée contemporaine bien réelle : celle des bas-côtés que la réalisatrice, par sa complicité et son implication dans le corps du film, parvient à exalter.
Sylvain Baldus
Réalisateur
Dans "Une partie de nous s’est endormie", Marie Moreau avait dressé de Djilali un portrait fragmentaire mais d’une proximité cruciale. On y partageait au plus près l’intimité d’un homme meurtri par la vie mais capable d’étincelles. Le contraste irradiant de la lumière dans le noir, tel que la réalisatrice parvient à le saisir cette fois sous le soleil sombre de Paulette où foisonnent les oxymores, est empli de l’absence de Djilali. Paulette, en femme de marin abimée mais forte, est l’incarnation d’une Pénélope transfigurée par une odyssée contemporaine bien réelle : celle des bas-côtés que la réalisatrice, par sa complicité et son implication dans le corps du film, parvient à exalter.
Sylvain Baldus
Réalisateur