François Christophe interroge la nature des liens forts qu'il a noués au Sénégal au cours de ses nombreux séjours. Yelli, son ami sénégalais est travailleur clandestin en Italie et le reste de sa famille vit sans moyen au Sénégal. Le réalisateur qui seul peut voyager librement, est au centre d'un échange de lettres filmées dont il est à la fois l'initiateur et le messager, et ce dispositif lui permet d’expérimenter ce qui lui semble essentiel dans l’acte de filmer : relier ce qui est séparé.
Réalisateur | François Christophe |
Acteur | Brieuc Mével |
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Formant un dyptique avec "Vacances au Sénégal", ce film évoque la déchirure que représente l'exil. Le réalisateur François Christophe se fait l'intermédiaire entre son ami Yelli, sans papier vivant en Italie, et sa famille restée au Sénégal. L'image filmée prend alors la forme d'une lettre adressée aux siens, pour donner des nouvelles et tenter de dissiper l'incompréhension mutuelle. Le cinéma pour relier ce qui est séparé, les personnes filmées et les personnes qui regardent, l'écran comme point de suture entre soi et le monde.
B.M.
Formant un dyptique avec "Vacances au Sénégal", ce film évoque la déchirure que représente l'exil. Le réalisateur François Christophe se fait l'intermédiaire entre son ami Yelli, sans papier vivant en Italie, et sa famille restée au Sénégal. L'image filmée prend alors la forme d'une lettre adressée aux siens, pour donner des nouvelles et tenter de dissiper l'incompréhension mutuelle. Le cinéma pour relier ce qui est séparé, les personnes filmées et les personnes qui regardent, l'écran comme point de suture entre soi et le monde.
B.M.