Tout comme lorsque Rose commence une peinture, la réalisation d'un portrait filmique est un engagement sans réserve ; la forme exacte se révèle au fur et à mesure. J'ai commencé par rendre visite à la peintre Rose Wylie à plusieurs reprises dans sa maison du Kent, la filmant dans son atelier, sa maison et son jardin. Le film s'est ainsi développé et est devenu beaucoup plus long que prévu, principalement parce que je voulais revenir sans cesse voir Rose. Le film, finalement, est une rencontre entre deux amis.
Réalisateur | Ben Rivers |
Acteur | Charlène Dinhut |
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Le réalisateur Ben Rivers s’amuse d’abord de la difficulté à prendre la place de celui qui interviewe l’artiste. Puis, conduit par la douceur et l’amitié, il suit les chemins de travail de Rose Wylie. Il touche à ce qui y pousse, intraitable, à ce qui s’y entête. Rose Wylie est célébrée depuis quelques dizaines d’années pour ses œuvres, de larges peintures agitées de spontanéité, de résolution, de joies, de tristesses crues. Au cœur d’un jardin du Kent il y a donc Rose Wylie qui peint. Et qui voit le monde. Ce travail a priori solitaire est traversé par une foule de visages venus des tabloïds, par un peuple d’objets esquissés dans des carnets, par une cohorte de dérangements et de réflexions. Ben Rivers élabore l’image de celle qui en fait elle-même ; les mains peignent, découpent, songent, et les formes que Rose Wylie peint sont terriblement vivantes.
Charlène Dinhut
Programmatrice et commissaire d'exposition
Le réalisateur Ben Rivers s’amuse d’abord de la difficulté à prendre la place de celui qui interviewe l’artiste. Puis, conduit par la douceur et l’amitié, il suit les chemins de travail de Rose Wylie. Il touche à ce qui y pousse, intraitable, à ce qui s’y entête. Rose Wylie est célébrée depuis quelques dizaines d’années pour ses œuvres, de larges peintures agitées de spontanéité, de résolution, de joies, de tristesses crues. Au cœur d’un jardin du Kent il y a donc Rose Wylie qui peint. Et qui voit le monde. Ce travail a priori solitaire est traversé par une foule de visages venus des tabloïds, par un peuple d’objets esquissés dans des carnets, par une cohorte de dérangements et de réflexions. Ben Rivers élabore l’image de celle qui en fait elle-même ; les mains peignent, découpent, songent, et les formes que Rose Wylie peint sont terriblement vivantes.
Charlène Dinhut
Programmatrice et commissaire d'exposition
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