Jacques Rozier filme Brigitte Bardot, star absolue, en marge du tournage du _Mépris_ de Jean-Luc Godard, et poursuit les paparazzi qui la pourchassent. Un jeu de cache-cache, autour de Jean-Luc Godard, Michel Piccoli, Fritz Lang, Jack Palance et Giorgia Moll.
Réalisateur | Jacques Rozier |
Acteur | Jérémie Jorrand |
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Jacques Rozier s'est invité sur le tournage du Mépris et en a tiré deux films. Celui-ci, Paparazzi, est presque une comédie. Le jeune réalisateur joue avec l'outrance de ses personnages : la star sublime, d'une part, (« Brigitte Bardot, c'est la fille la plus photographiée du monde »), présentée par une voix off romantisée dite par Michel Piccoli. Femme d'autant plus inaccessible que le tournage mythique se déroule sur un cap isolé par des falaises et la mer.
D'autre part : les photographes, qu'on n'appelait paparazzi que depuis peu (depuis La Dolce Vita de Fellini, précisément). Des personnages que Rozier met en scène de manière presque burlesque (filmés au téléobjectif, tapis dans les rochers, mouchoirs sur la tête), qui s'expriment en voix off (« évidemment, nous nous faisons encore engueuler ») et parfois accompagnés d'une musique « italianisante » d'Antoine Duhamel.
Une curiosité pleine de fantaisie et d'invention, qui témoigne déjà de la grande liberté de ton dont fera preuve Jacques Rozier tout au long de sa carrière.
Jérémie Jorrand
Responsable de l'éditorialisation et co-directeur artistique de Tënk
Jacques Rozier s'est invité sur le tournage du Mépris et en a tiré deux films. Celui-ci, Paparazzi, est presque une comédie. Le jeune réalisateur joue avec l'outrance de ses personnages : la star sublime, d'une part, (« Brigitte Bardot, c'est la fille la plus photographiée du monde »), présentée par une voix off romantisée dite par Michel Piccoli. Femme d'autant plus inaccessible que le tournage mythique se déroule sur un cap isolé par des falaises et la mer.
D'autre part : les photographes, qu'on n'appelait paparazzi que depuis peu (depuis La Dolce Vita de Fellini, précisément). Des personnages que Rozier met en scène de manière presque burlesque (filmés au téléobjectif, tapis dans les rochers, mouchoirs sur la tête), qui s'expriment en voix off (« évidemment, nous nous faisons encore engueuler ») et parfois accompagnés d'une musique « italianisante » d'Antoine Duhamel.
Une curiosité pleine de fantaisie et d'invention, qui témoigne déjà de la grande liberté de ton dont fera preuve Jacques Rozier tout au long de sa carrière.
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