Ce film est un document tourné pendant le montage du dernier film de Christine Pascal, "Adultère (mode d’emploi)", monté par Jacques Comets aux Audis de Joinville le Pont entre novembre 1994 et mars 1995, juste avant l’arrivée de la téléphonie mobile et du montage numérique.
Réalisateur | Annette Dutertre |
Acteur | Arnaud Lambert |
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Lors du montage d’« Adultère (mode d’emploi) », l’assistante-monteuse Anne Dutertre s’est saisie d’une caméra Hi8 pour filmer ce temps d’écriture, rarement montré, où un film se discute et trouve lentement sa forme et son rythme. C’est donc un précieux document sur l’ambiance si particulière qui règne dans la salle de montage (avant l’arrivée du montage numérique mais c’est en réalité secondaire). "J’avais très envie de filmer Christine", dira Anne Dutertre plus tard. "Journal d’un montage" est porté par ce désir impérieux, une douceur méticuleuse. Formidable hommage à la cinéaste, illuminé par sa présence, il témoigne aussi des mœurs du cinéma français, dont certaines figures (Isabelle Huppert, Vincent Cassel, Richard Berry, etc.) traversent le film. Dans les premières minutes, Christine Pascal plaisante sur l’accueil que recevra son film dans la presse et annonce le futur "suicide de la cinéaste". Terrible ironie : il aura bien lieu, un peu plus d’un an plus tard, conférant à ces images fragiles, longtemps oubliées sur des étagères, une saveur amère et élégiaque. Ce film nous restitue ce qui est si difficile à filmer et qui nous échappe presque toujours : un temps simple de travail et de bonheur.
Arnaud Lambert
Réalisateur
Lors du montage d’« Adultère (mode d’emploi) », l’assistante-monteuse Anne Dutertre s’est saisie d’une caméra Hi8 pour filmer ce temps d’écriture, rarement montré, où un film se discute et trouve lentement sa forme et son rythme. C’est donc un précieux document sur l’ambiance si particulière qui règne dans la salle de montage (avant l’arrivée du montage numérique mais c’est en réalité secondaire). "J’avais très envie de filmer Christine", dira Anne Dutertre plus tard. "Journal d’un montage" est porté par ce désir impérieux, une douceur méticuleuse. Formidable hommage à la cinéaste, illuminé par sa présence, il témoigne aussi des mœurs du cinéma français, dont certaines figures (Isabelle Huppert, Vincent Cassel, Richard Berry, etc.) traversent le film. Dans les premières minutes, Christine Pascal plaisante sur l’accueil que recevra son film dans la presse et annonce le futur "suicide de la cinéaste". Terrible ironie : il aura bien lieu, un peu plus d’un an plus tard, conférant à ces images fragiles, longtemps oubliées sur des étagères, une saveur amère et élégiaque. Ce film nous restitue ce qui est si difficile à filmer et qui nous échappe presque toujours : un temps simple de travail et de bonheur.
Arnaud Lambert
Réalisateur
Français
Anglais