En exploitant une multitude de documents d'archive inédits, le film esquisse un portrait personnel et complexe de l'une des réalisatrices indépendantes les plus énigmatiques d'Écosse, Margaret Tait (1918-1999). Autrice d’une trentaine de films produits par sa maison de production, de trois recueils de poésie et deux livres de nouvelles, Margaret Tait avait d’abord servi comme docteure pendant la seconde guerre mondiale, en Inde, en Malaisie, au Sri Lanka, et, formée au film en Italie, était revenue dans son archipel natal pour capter quelque chose de la magie d’un lieu, associant superbement réalisme et poésie.
Réalisateur | Luke Fowler |
Acteur | Charlène Dinhut |
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Des sons fantômes, des ciels humides à n’en plus finir, des routes détrempées et, partout, la lumière du jour, pâle ou rasante, le tout monté avec un remarquable sens du rythme et des échos formels. Ici plus rien ne dit si l’image est de la géniale Margaret Tait ou de Luke Fowler lui-même, ce dernier tentant de prolonger le geste de la première avec ce film qui est tout à la fois hommage et concrétisation d’un projet qu’elle n’a pu réaliser.
Les îles Orcades se dessinent ainsi devant nous et notre regard cherche à y comprendre celui de la cinéaste poète, trop méconnue en France. Par bribes et avec la même volonté, si singulière, de toucher à la subtile beauté des mondes, Luke Fowler expose les théories de la réalisatrice, ses méthodes et ses conditions de travail (ses négociations avec la BBC sont passionnantes), son engagement dans la région, sa persévérance infatigable, sa persistance aussi.
Charlène Dinhut
Programmatrice et commissaire d'exposition
Des sons fantômes, des ciels humides à n’en plus finir, des routes détrempées et, partout, la lumière du jour, pâle ou rasante, le tout monté avec un remarquable sens du rythme et des échos formels. Ici plus rien ne dit si l’image est de la géniale Margaret Tait ou de Luke Fowler lui-même, ce dernier tentant de prolonger le geste de la première avec ce film qui est tout à la fois hommage et concrétisation d’un projet qu’elle n’a pu réaliser.
Les îles Orcades se dessinent ainsi devant nous et notre regard cherche à y comprendre celui de la cinéaste poète, trop méconnue en France. Par bribes et avec la même volonté, si singulière, de toucher à la subtile beauté des mondes, Luke Fowler expose les théories de la réalisatrice, ses méthodes et ses conditions de travail (ses négociations avec la BBC sont passionnantes), son engagement dans la région, sa persévérance infatigable, sa persistance aussi.
Charlène Dinhut
Programmatrice et commissaire d'exposition
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